29 août, les vertueux combattants de l’EIGS se présentent dans un village de la région de GOSSI pour y exercer leur droit légitime de perception de la zakat. L’imam du village, cette incarnation de la mécréance, a l’audace de s’opposer à eux. Il sera, pour son bien, dûment rééduqué et laissé pour mort.
Les mots que nous employons définissent la nature des actes qu’ils décrivent. Parler de salafistes, de takfiristes ou de djihadistes à propos des malfaiteurs qui écument notre pays, c’est déjà faire leur jeu : c’est leur laisser l’excuse, le paravent de la foi, pour légitimer leurs actes et il est temps que cela cesse. Ce ne sont pas des dévots sur le chemin d’une quête pieuse, ce sont bien au contraire des impies qui se cachent derrière le prétexte de la religion pour justifier leurs méfaits.
Mettons des mots sur nos maux et ôtons à ces déments le bénéfice de la foi. Il faut les appeler par ce qu’ils sont : assassins, voleurs, bandits, violeurs, meurtriers !