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Mahmoud Dicko (manchette) « Mon combat n’est ni la France, ni l’UE, ni les USA, ni l’ONU, mais c’est ceux qui ont trahi le peuple malien », dixit Mahmoud Dicko.
Publié le lundi 9 septembre 2019  |  Mali Demain
Meeting
© aBamako.com par A S
Meeting du Haut Conseil Islamique du Mali
Bamako, le 10 février 2019 60.000 personnes se sont réunies dimanche dans le plus grand stade de Bamako
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La salle « Banzoumana Cissoko » du palais de la Culture a refusé du monde samedi matin. En fait, des milliers de fidèles et sympathisants aux actions de l’imam Mahmoud Dicko, venus de l’intérieur comme de l’extérieur du Mali, se sont retrouvés pour lancer la CMAS en présence de dirigeants de partis politique, de leaders de la société civile. Une fois de plus, l’imam Mahmoud Dicko, ancien président du HCIM, fidèle compagnon du chérif de Nioro du Sahel, Bouyé Haîdara, a une fois de plus rassembler nos compatriotes pour dit-il, sauver le pays en danger face à une grave crise de gouvernance émaillée de corruption devenue endémique, à l’injustice, au laisser-aller, au népotisme, au favoritisme, bref à la mauvaise gouvernance du Président IBK, qu’il a demandé à prendre ses responsabilités, avant que le peuple ne s’assume après une mise en garde le 05 avril dernier sur la place de l’Indépendance. Lisez le compte-rendu de Youssouf Ongoïba et de Bokari Dicko. Par le lancement de la CMAS dont il est le parrain, l’imam Mahmoud Dicko fait une entrée fracassante en politique par son discours clair, percutant haranguant la foule de la salle « Banzoumana Cissoko ». Lisez le compte-rendu de Youssouf Ongoïba et de Bokari Dicko.

C’est dans une salle « Banzoumana Cissoko » archicomble, que l’imam Mahmoud Dicko, a fait son entrée sous les vivats de milliers de compatriotes venus de tous les horizons pour l’écouter, lui qui faut-il le rappeler, incarne l’espoir de tout un peuple grâce à ses prises de position percutantes, à son franc parler, bref à son engagement pour un Mali de paix, d’entente, de cohésion et de justice. Une vraie icône, un grand espoir pour la jeunesse malienne et les femmes, nous confie un fin supporter.

Tout d’abord, la cérémonie de lancement de la CMAS a débuté par une lecture du coran par le petit fils du Chérif de Nioro du Sahel, ensuite, chant de l’hymne national ; le mot de bienvenue du maire adjoint de la commune C du district de Bamako.

« La mairie de la CV va accompagner la CMAS », dixit maire adjoint Kanté.

Dans son allocution, M. Kanté, s’est réjoui du choix de sa commune pour le lancement de la CMAS. « Cette cérémonie est une reconnaissance à notre égard. Elle constitue l’établissement d’un pont avec la CMAS pour le rôle prépondérant que joue Mahmoud Dicko ; leader d’opinion, homme du peuple, patriote convaincu dans la construction nationale. La mairie de la CV va vous accompagner, soyez en certains ! ».

Après cette intervention, le bureau de la CMAS a été présenté au public.

« Les religieux ont été au début, au milieu et seront toujours dans l’arène politique », dixit la présidente des femmes CMAS.

Pour l’occasion, la présidente des femmes CMAS, Mme Diawara Zeynab Sidibé, a salué le public pour avoir répondu massivement et singulièrement les femmes qui ne ménagent aucun effort pour accompagner, l’éclairé, l’homme de vérité. « Les femmes (s’adressant au respecté Imam Dicko) seront toujours ton outil de travail parce que nos enfants sont pris en otage et tu as toujours défendu notre cause, celle du peuple malien, je veux dire des femmes et des jeunes ; qu’il s‘agisse du code de la famille, de la pédophilie ou de l’enseignement de la sexualité dans l’éducation, vous avez été toujours présent sans aucune hésitation. Avec le chérif de Nioro du Sahel, vous constituez à n’en pas douter, un réel espoir pour le Mali ». S’adressant à ceux qui fustigent les religieux sur l’arène politique, la présidente Zeynab a été on ne peut plus clair : « Les religieux, ont été au début, au milieu et seront toujours là sur l’arène politique car il ne s’agit pas d’une lutte religieuse mais pour libérer le Mali ».
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