Plusieurs événements qui se sont déjà succédé constituent suffisamment des pièces à conviction du mépris d’Ibrahim Boubacar Keita à la presse malienne surtout celle privée pour ne citer le traitement inhumain à l’encontre des journalistes lors des événements présidés par lui et du fait de son protocole.
Selon un citoyen lambda, « Le Chef de l’Etat tient à sa sécurité car il sait que son peuple vit de graves moments de détresse due à sa gestion et à son manque d’audace, qui ne lui mettent pas à l’abri des surprises désagréables au cours parfois de ses opérations de séduction qu’aucune force de l’ordre ne pourrait contenir ».
La mauvaise gouvernance, le clanisme, l’affairisme etc. sont les maux qui asphyxient le Mali malgré les discours et annonces présidentiels tonitruants. L’enseignement marche avec des béquilles. Les belles annonces d’augmenter les émoluments accordés à la presse imputables au budget d’Etat n’ont jamais quitté le stade de déclaration.
D’autres faits et gestes prouvent à suffisance que le Président IBK figure parmi les chefs d’Etat en exercice qui ont peu d’estime pour la presse de leur pays. Alors n’avait-il pas dit que s’il y avait à refaire le métier qu’il serait journaliste.
Le président de la république garde un silence sur l’affaire de disparition de notre confrère du journal « Le Sphinx ». Rien d’étonnant. Car un adage dit « qui se sent morveux se mouche ». La presse, elle fait peur à ceux qui se reprochent autant et n’ont pas l’audace de l’affronter. Il choisit la presse étrangère payée avec des sommes astronomiques pour informer ses concitoyens car sa récente interview accordée à l’hebdomadaire magazine parisien en est une parfaite illustration.
Des journalistes traités entre pro et anti régime, les manœuvres des services de la Présidence à la Presse sont autant d’arguments qui jouent en sa défaveur et attestent son peu d’estime à la presse.
AAD