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École Aliou Blondin Beye : Pour mauvaise gestion le DG, Général Cheick Fantamadi limogé
Publié le mardi 10 septembre 2019  |  Le Témoin
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L’Ecole de maintien de la paix vient de changer de locataire. Son DG sortant c’était mis à dos les contributeurs de l’institution, qui n’ont pas hésité à écrire à la tutelle des lieux.

Arrivé en Juin 2018 à la tête de la structure, Cheick Fantamadi Dembélé a été remercié. Au dernier conseil des ministres, il fut remplacé alors qu’il venait juste de souffler sa première bougie aux affaires. De sources bien introduites, son renversement spectaculaire est la situation délétère au sein de l’école de Maintien de la Paix. La gestion du Général remercié serait opaque, selon les mêmes sources, et son management aurait serait à l’origine d’un bras-de-fer insupportable avec les pays qui financent son service.

En définitive, le limogeage du General Cheick Fantamadi Dembelé résulte d’un désaveu des PT et de leur menace de fermer le robinet. Il faut noter que ce sont exactement 13 pays qui contribuent financièrement au fonctionnement de la structure. Mais les divergences de vue entre PTF et le Général risquaient d’être impacter sur les relations qu’ils entretiennent depuis de nombreuses années avec le Mali.

Une foire aux empoignes caractérisant l’espace dédié à la paix et portant le nom d’Alioune Blondin Beye qui conduira donc au départ de Cheick F. DEMBELE. Le ministre de la Défense, qui en est le PCA, a même été saisi par l’Allemagne, confient nos sources. Lesquelles indiscrétions indiquent que le Canada, les Pays bas ainsi que l’Angleterre figurent au nombre des contributeurs ayant croisé le fer avec le directeur général limogé de l’école AliouBlonlin BÈYE. C’est dire que Koulouba savait ce qui se tramait à l’interne surtout que le conseil d’administration est composé d’ambassadeurs des pays contributeurs.

Alors que le gouvernement multiplie les appels pour avoir le respect des promesses faites concernant les financements internationaux, l’Etat ne pouvait se permettre un discrédit de quelque nature que ce soit. Place au Colonel-major Mody BERETHE, qui devra remettre à zéro les compteurs pour être en conformité avec les exigences du Conseil d’Administration.

La Rédaction
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