En prélude au 6e congrès du Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ-Mali) prévu du 27 au 28 novembre à Ménaka, la Commission nationale d’organisation dudit congrès a animé le lundi dernier une conférence de presse. Pour cette édition, des textes ont prévu d’exclure des candidats qui useraient de la violence physique ou verbale. C’est l’innovation majeure de cette année pour bannir toute forme de violence.
La succession de Souleymane Satigui SIDIBE se prépare après deux mandats à la tête du Conseil national de la jeunesse du Mali. La Commission nationale constituée à cet effet dirigée par Mamadou Kaba DIAKITE a animé une conférence de presse le lundi dernier au siège du CNJ-Mali. Il était accompagné pour la circonstance d’autres membres de son équipe, dont Diésse Ousmane TRAORE, Yoro KABA.
« C’est la région de Ménaka qui abritera du 27 au 28 novembre le 6e congrès de renouvellement du bureau du CNJ-Mali. Malgré le contexte sécuritaire difficile, les jeunes du Mali sont décidés à aller tenir leur congrès à Ménaka. C’est une localité du Mali », a déclaré le président Mamadou Kaba DIAKITE aux commandes d’une équipe restreinte de 13 membres dont la mission principale est d’organiser ce congrès.
« 203 délégués et 50 observateurs sont attendus à ce congrès », a annoncé M. DIAKITE tout en invitant l’État à s’assumer pour la sécurité de ces personnes qui vont venir de toutes les localités du pays pour prendre part à ce rendez-vous de la jeunesse malienne. « Les jeunes ont fait leur choix sur Ménaka, il revient maintenant à l’État se réunir les conditions sécuritaires », a déclaré le conférencier.
Par ailleurs, il a également insisté sur « la non-violence avant, pendant et après ce congrès ». Selon lui, le contexte que traverse le pays impose aux jeunes de ne ménager aucun effort pour que ce 6e congrès soit celui de l’union et non de la division, des retrouvailles et non des rancunes.
Toutefois, aux adeptes de la violence, il a rappelé que cette année des dispositions sont prises contre eux. Il assure qu’aucune violence ne sera tolérée. « Tout délégué, candidat ou localité qui usera de la violence (verbale ou physique) comme moyens d’expression est d’office disqualifié et mis à la disposition des autorités judiciaires », prévoient désormais les textes.
Également au sein de la commission pour des assises correctes, ils ont fait le serment d’égalité et d’équité entre les éventuelles candidatures. « Nous nous sommes engagés à faire ce travail de façon impartiale, dans le respect strict des textes. Ce, sans quoi, nous ne pourrons avoir des élections apaisées, libres et transparentes, crédibles, ne souffrant d’aucune contestation »,a déclaré le président de la commission nationale d’organisation de ce 6e congrès.
S’agissant de l’organisation matérielle de l’événement, le conférencier a souligné qu’ils sont à la phase de la préparation du budget sans aucune précision sur son montant. Mais déjà, il a rassuré que le processus des renouvellements des conseils communaux va démarrer le 15 septembre prochain jusqu’au 15 novembre. Il concernera toutes les localités du Mali.
A ce jour, il a également souligné que l’appel à la candidature n’a pas été fait. C’est pourquoi, officiellement, ils n’ont pas reçu pour le moment de dossier de candidature, a clarifié M. DIAKITE.
Cependant, dans la presse, deux personnes ont affiché leur intention de se porter candidat. Il s’agit en occurrence de Ousmane DIARRA et de Mahamane Ibrahima TOURE.