Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

La complexité malienne, selon l’ONU
Publié le mercredi 11 septembre 2019  |  mondafrique.fr
conférence
© aBamako.com par Momo
conférence de presse du Représentant spécial du Secrétaire général, Chef de la MINUSMA
Bamako, le 02 juin 2016 le Représentant spécial du Secrétaire général, Chef de la MINUSMA a tenu une conférence de presse sur l` attaque de Gao
Comment


Le dernier rapport du groupe d’experts de l’ONU sur le Mali, publié en août, est une mine sur les alliances ou des mésalliances entre les multiples et divers groupes armés.

Le rapport revient longuement sur la mise en œuvre de l’Accord d’Alger (2015). Si les experts adoptent un langage diplomatique et ne parlent pas ouvertement de manque de volonté politique de la part de toutes les parties, notamment du gouvernement malien, ils notent tout de même « des progrès négligeables et l’absence d’une feuille de route ».

Les experts font également le lien entre terrorisme et conflits dits « intercommunautaires » : « On assiste généralement dans la région du Sahel à la multiplication d’attaques violentes menées par des djihadistes et des groupes criminels proches, venant dresser les populations les unes contre les autres, le Burkina Faso et le Niger étant, outre le Mali, les pays les plus éprouvés par ces attaques. »

Ils détaillent aussi par le menu la criminalité en tout genre, trafic d’êtres humains, de drogue, de cigarettes et les liens entre les acteurs politiques maliens et les trafiquants.

La main des étrangers
Enfin, et c’est un des nombreux points intéressants de ce rapport, les experts constatent l’arrivée dans la Bande sahélo-saharienne de djihadistes étrangers : « D’après les observateurs, la flambée d’attaques menées à l’engin explosif improvisé sophistiqué constatée au Niger ces sept derniers mois trahit une plus étroite coordination entre les terroristes locaux et le noyau dur de l’EIIL. Les modes opératoires utilisés dans la région sont également en cours d’évolution. Le 14 février 2019, à Djibo, dans le nord du Burkina Faso, un cadavre humain bourré d’explosifs a tué un professionnel de la santé. C’est la première fois qu’il est fait état de ce procédé, que beaucoup jugent d’usage courant en Iraq, dans la région ». La présence de djihadistes en provenance du Moyen-Orient avait déjà été relevée par l’IVERIS dans sa note »
Commentaires