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L’actualité est au galop. Pas facile d’épouser le rythme. Mais, on ne peut pas passer sous silence certains faits et gestes. Ces faits s’appellent le discours du président, le dérapage de Gossi, les intentions de vote…
Publié le jeudi 18 juillet 2013  |  L’express de Bamako




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Discours du président par intérim: Après celui de l’anticipation, peut être celui du pardon
Le président de la république par intérim a invité les 28 candidats à Koulouba et s’est adressé à eux. Son discours se résume à : «chers compatriotes, les élections présidentielles dont vous êtes candidats ne se déroulera pas comme nous le souhaitons tous. Qu’à cela ne tienne ! J’en appelle à votre sens du patriotisme pour accepter le verdict».
Le commentaire que nous faisons de ce discours est qu’il a le mérite d’anticiper les éventuelles contestations, car il y en aura toujours. Mais si elles peuvent se faire dans la légalité et pacifiquement, ce sera mieux pour la république. C’est en ce moment que le pardon aussi pourrait venir comme l’a fait Thomas Yayi Boni, le président du Benin.

Fusillade entre militaires à Gossi: Encore un regrettable dérapage
Quand au Mali tout est priorité, la reconstruction de nos forces armées et de sécurité est une priorité des priorités. C’est un des facteurs de l’existence de la nation. Cette reconstruction est quasiment impossible sans la discipline. Sans cette discipline, nos forces armées et de sécurité resteront faibles.
Il y a beaucoup de non dits dans cette fusillade de Gossi. Mais puis qu’il y a eu mort d’homme, alors qu’aucune action ne peut justifier cela, on ne peut que condamner l’acte qu’avec la dernière rigueur. Un soldat a des droits dans une démocratie qui doit être défendu et respecté mais il n’a pas le droit de motiver une décision du chef. Il obéit aux ordres.

KATI: Les intentions de votes majoritairement favorables à IBK
Notre cousin de Kati, ville garnison, est offusqué du nombre de candidats à la présidentielle. Pire, il est révolté contre la candidature de certains qui méritent selon lui la prison. Nous avons eu, le dimanche dernier, du mal à lui faire comprendre que tout Malien qui rempli les conditions d’être candidat, a le droit de se présenter. C’est là où les intentions de votes se manifestent.
A Kati, la tendance est IBK. De Sananfara, premier quartier de Kati à partir de Bamako, à Farada, le dernier à la sortie de Kati sur la route nationale 5, toutes les personnes que nous avons rencontrées sont majoritairement favorables à IBK. Nous avons même appris des choses concernant les affichages et les consignes de vote qui ne méritent pas d’être dites ici.
«Ba Konimba ka Bourama», le bourgeois fervent du «foi gras et du rognon», «le prince de Sébénicoro», des qualificatifs collés à IBK, saura-t-il capitaliser ces intentions de vote ? «Inchallah». Mais méfiez nous des sondages et des intentions de votes, tout peut basculer du jour au lendemain.

TRANSPARENCY INTERNATIONAL
La justice, la police, les plus corrompus sur le continent africain
Cet organisme international, ne cesse de tirer sur la sonnette d’alarme en alertant les autorités des pays africains et les organisations de la société civile des pays sur l’état de la gouvernance, du mauvais fonctionnement des appareils de l’Etat. Son dernier rapport, décortiqué sur une radio internationale par un représentant, fait état de la corruption à grande échelle de deux services, deux institutions des Etats, pas les moindres, la police et la justice.
Transparency international ne s’est pas trompé, demandez à un simple citoyen d’un des pays africains sur la corruption dans son pays, il dira la même chose. Tous les citoyens se plaignent de la corruption de ces deux institutions, la police et la justice. Mais ces accusations des usagers de ses services sont comme du vent pour ces institutions et pour l’Etat qui aussi au plus haut niveau ne fait rien pour endiguer ce fléau. Pauvres africains !

Rassemblées par D. SANGARE

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