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CRI 2002 et le DPI: ‘‘ nous n’aurons pas raison de décevoir les attentes’’
Publié le jeudi 12 septembre 2019  |  Info Matin
Conférence
© aBamako.com par AS
Conférence de presse de Cri 2002 sur le Dialogue politique inclusif
l`organisation Cri 2002 a organisé le 11 Septembre 2019, une conférence de presse sur le Dialogue politique inclusif.
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Après l’atelier national de réflexion portant sur la contribution de la société civile au Dialogue politique inclusif tenu les 7 et 8 de ce mois, au CICB, auquel il était partie prenante, le Cercle de réflexion et d’information pour la consolidation de la démocratie au Mali-CRI-2002-a animé, hier dans l’après-midi, à la Maison du partenariat, une conférence de presse de clarification des concepts et pour dégager certaines attentes par rapport à cet important rendez-vous.

Pour Dr Abdoulaye SALL, Président de CRI-2002, la société civile est inséparable de la société des citoyens, elle-même intimement liée à la nationalité.
Le conférencier a fait état de son état émotionnel après l’atelier de réflexion qui a réuni environ 600 participants venant de l’ensemble des régions, des cercles du pays dont les attentes par rapport à ce Dialogue politique inclusif (DPI) étaient perceptibles. Les épreuves qu’ils ont dû endurer, au cours de leur séjour, témoignent à suffisance de leur engagement pour la réussite de cet important rendez-vous du donner et du recevoir. Aussi a-t-il interpellé : « nous Bamakois, n’avons aucune raison de décevoir ces attentes ».
Par rapport aux clarifications de concepts, Dr SALL a souligné que c’est le dialogue qui est inclusif ; non la politique qui revoit plutôt à la gestion de la Cité, la création et la redistribution équitable des richesses générées… Aussi a-t-il indiqué qu’au niveau de son panel, lors de l’atelier, il a été recommandé qu’en plus du titre, il fallait donner un contenu au dialogue. D’où les suggestions de ‘’dialogue national inclusif pour l’unité et le redressement du Mali’’ ou de ‘’dialogue politique, social, inclusif’’.
Dr SALL souligne que la notion de dialogue national renvoie beaucoup plus à la cohésion, à l’union des cœurs, au vivre ensemble, aux générations futures. Ce qui explique d’ailleurs, attire-t-il l’attention, la particularité des adresses à la Nation du Président de la République.
Pour le conférencier, il est indispensable de lever certains malentendus, en raison des querelles des concepts qui ont cours. Aussi préconise-t-il d’introduire dans les TDR les enjeux et les défis du Dialogue politique inclusif.
En ce qui est de CRI-2002, Dr Abdoulaye SALL estime qu’il est primordial de s’attaquer à la réforme du citoyen malien. Ce, d’autant plus que le Document cadre de politique nationale de la citoyenneté et du civisme souligne que deux maux qui minent notre société : l’effritement de l’autorité parentale ; l’effritement de l’autorité de l’État.
Pour travailler sur un tel chantier, le Cercle de réflexion pour la consolidation de la démocratie au Mali suggère de s’attaquer à des axes majeurs tels la démocratie, la bonne gouvernance à tous les échelons de la société. Une bonne gouvernance qui implique la redevabilité vis-à-vis de soi-même, la redevabilité des élus envers leurs mandants.
Revenant certaines propositions de son panel à l’atelier de réflexion de la société civile, Dr SALL a cité la problématique de la lutte contre la corruption et l’impunité ; les recherches et la prospective ; l’emploi des jeunes ; l’implication des autorités, des chefferies traditionnelles dans la gestion des affaires de la Cité…
En ce qui est de CRI-2002, a annoncé son Président, il travaillera sur 3 axes : l’implication des autorités traditionnelles ; l’intégrité, la transparence et la lutte contre l’impunité ; la bonne gouvernance dans le secteur de la défense et de la sécurité.
Par rapport à ceux qui annoncent qu’ils ne prendront pas part au dialogue, Dr SALL exhorte les organisateurs du DPI à verser dans les débats leurs préoccupations. De même attend-il la mise en place d’un dispositif de suivi des décisions qui seront prises à l’occasion de ce Dialogue politique inclusif.

PAR BERTIN DAKOUO
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