Hier jeudi 12 septembre 2019, le Carrefour des jeunes a servi de cadre pour le lancement officiel de la candidature de M. Ousmane Diarra alias Gousno à la présidence du Conseil national de la jeunesse (CNJ). Occasion mise à profit par lui pour présenter les grandes lignes de son projet de société, voire de promettre le changement, le développement et la promotion des jeunes.
Pour la cérémonie du lancement officiel de cette candidature, les amis, collaborateurs et anciens camarades de lutte d’Ousmane Diarra dit Gousno, ancien secrétaire général de l’AEEM, ont fait le plein de la grande salle du Carrefour des jeunes de Bamako. Après l’hymne national du Mali, suivi de l’intervention d’Oumar Sanogo, la parole a été confiée au nommé Amadou Cissé. Selon lui-ci, la victoire de Gousno est inéluctable dans la course de cette présidence du CNJ. « J’ai connu Gousno quand il était jeune mais il était mature », témoigne-t-il avant d’ajouter : « Cette victoire c’est ta victoire, tu l’auras parce que tu n’as jamais trahi tes camarades de lutte ».Pour lui, Ousmane n’est ni le candidat du premier ministre, ni d’un politicien mais « celui de Dieu et de la jeunesse malienne ». « Nous sommes venus pour te soutenir, nous sommes venus pour que la jeunesse gagne », conclut M. Cissé en s’adressant au candidat. Suivant l’intervention du candidat Ousmane, titulaire d’une maitrise en droit privé, le CNJ est un cadre de concertation, d’orientation et de coordination des actions et des activités des associations, organisations, fédérations et mouvements de la jeunesse malienne. Sans ambages, le jeune Ousmane dit Gousno dit être candidat pour la présidence du Comité exécutif national dont le prochain congrès est prévu pour les 26 et 28 novembre 2019 à Ménaka. En termes de vision et de motivation de sa candidature, Gousno énonce : « Il nous faut l’organisation d’une jeunesse forte pour une jeunesse malienne émergente et épanouie plus que la volonté politique des dirigeants et des programmes. Il nous faut le développement de cette jeunesse ».Ce faisant, confie-t-il, il faut plus de jeunes leaders, conscients et soucieux de ces défis auxquels la jeunesse fait face : qualité de formation, accès à l’emploi, insécurité, terrorisme, extrémisme violent, dépravation des mœurs…Pour sa part, le jeune candidat qui cautionne n’être le candidat d’aucun ministre ou membre du gouvernement, prend l’engagement de faire de ces défis une priorité une fois élu président. « Nous envisageons de donner une autre image à cette jeunesse, nous voulons l’unité de tous et sans discrimination aucune autour de ce projet constructif, inclusif et participatif », martèle le candidat qui soutient n’avoir jamais été un militant politique. En l’occurrence, les grandes lignes du projet du jeune maitrisard en option droit privé se répartissent en quatre (4) axes : le renouveau du CNI-Mali, une jeunesse engagée pour le développement du Mali, l’investissement dans la jeunesse, et la jeunesse actrice de la consolidation de la paix, de la réconciliation et de la coexistence pacifique. Parlant du premier point, le candidat Ousmane Diarra estime qu’il est important de faire le bilan des 19 ans d’existence du CJN-Mali en vue de faire une évaluation rétrospective. Ce qui permettra selon lui de bien positionner le CNJ comme une véritable force de propositions de solutions aux défis de la jeunesse. « Les défis politiques, sécuritaires et socio-économiques bouleversent le quotidien des jeunes. Il nous faut la construction d’un nouveau modèle de jeunes responsables et engagés prêts à jouer pleinement leur rôle », énonce Gousno au sujet du deuxième axe de son projet. Par ce projet, le candidat dit vouloir une jeunesse « résolument » tournée vers la recherche de solutions durables pour le développement du Mali. Pour lutter contre le chômage et répondre à la problématique de l’emploi durable, Gousno parlant du troisième axe de son projet, met l’accent sur la promotion de l’emploi des jeunes, l’entrepreneuriat, la formation et le renforcement des capacités de la jeunesse. Au sujet du dernier point, le candidat étaye : « Il est souhaitable que le CNJ-Mali puisse en collaboration avec les autorités, élaborer des plans d’action en faveur des jeunes. La paix, la stabilité et la sécurité sont des clés de l’épanouissement de cette jeunesse ».Puis de conclure : « Une fois élu, c’est des projets de changement, de développement, de la promotion des jeunes, voire du Mali » qu’il compte piloter.