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Atelier de validation des termes de référence du Dialogue politique inclusif : Oumar Mariko, Cheick Modibo Diarra, Soumana Sacko, Modibo Sidibé, Mme Sy Kadiatou Sow, ces grands absents !
Publié le lundi 16 septembre 2019  |  Le Pays
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© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Oumar MARIKO.
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L’atelier de validation des termes de référence du Dialogue politique inclusif, devenu Dialogue national inclusif a été tenu les samedi 14 et dimanche 15 septembre 2019. Le Sadi de Oumar Mariko, le RPDM de Cheick Modibo Diarra, les FARE an ka Wuli de Modibo Sidibé, le CNAS Faso hère de Zoumana Sacko, et le mouvement ANW KO MALI DRON de Mme Sy Kadiatou sont les partis et regroupements politiques absents à cet atelier.

La classe politique malienne est divisée au sujet du Dialogue national inclusif. Même si certains partis et groupements politiques de l’opposition ont participé à l’atelier de validation du Dialogue national inclusif, d’autres ont brillé par leur absence. Les partis politiques Sadi de Oumar Mariko, RPDM de Cheick Modibo Diarra, FARE an ka Wuli de Modibo Sidibé, le CNAS Faso hère de Zoumana Sacko et le mouvement politique ANW KO MALI DRON de Mme Sy Kadiatou Sow sont, entre autres, ceux qui ont boycotté ledit atelier. Ces partis politiques ont donné leur position sur le dialogue tel qu’entamé par le régime IBK. Tous ont dénoncé le caractère non inclusif de ce dialogue et ont annoncé leur refus d’y participer.
Le président des Fare an ka Wuli, Modibo Sidibé, a, depuis le début du processus du Dialogue national inclusif, demandé qu’il soit de la base au sommet. Le processus du Dialogue actuellement en cours n’est pas, selon lui, inclusif. Le parti de Soumana Sacko a, quant à lui, avancé certaines raisons de son refus de participer au Dialogue national inclusif. Comme la première de ces raisons, le parti précise dans son communiqué en début de juillet : « Aucune personnalité ayant soit trempé dans la conjuration qui a abouti au coup d’État du 19 novembre 1968, début du processus de déliquescence de l’État malien et des Forces armées et de Sécurité ou soutenu politiquement le coup de force antidémocratique du 22 mars 2012, facteur d’accélération de la chute des deux tiers du territoire national entre les mains d’une alliance satanique de séparatistes et de djihadistes ne dispose d’aucun crédit moral ou politique et ne saurait donc être considérée comme ‘’personnalité consensuelle’’ pour diriger un quelconque « dialogue national inclusif » . En avançant une autre raison de son refus, le parti de l’ancien premier ministre écrit dans son communiqué : « Au total, tel qu’envisagé, le soi-disant ‘’dialogue national inclusif/dialogue politique et social inclusif’’ ne saurait être autre chose que de la poudre aux yeux sans avoir ne serait-ce que valeur d’exutoire ou de catharsis collective. Il ne servirait qu’à en rajouter à la confusion et à la diffusion/dilution des responsabilités, couverture trop facile pour masquer et occulter l’échec avéré des pouvoirs publics actuels à résoudre la crise multidimensionnelle dans laquelle notre pays continue à s’enliser ».

Les partis de Cheick Modibo Diarra, de Oumar Mariko et le mouvement politique de Mme Sy Kadiatou ont aussi expliqué les raisons de leur refus de participer à ce dialogue.

En tout cas, ces formations politiques ont été les plus grands absents lors de cet atelier.

Il faut préciser que certains partis et groupements politiques de l’opposition ont participé à l’atelier de validation des termes de référence derniers avec possibilité de participer au Dialogue national inclusif si leurs doléances sont acceptées au cours de l’atelier. L’URD et le FSD sont dans ce lot.

Boureima Guindo

Source: Le Pays
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