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IBK sous pression des partenaires techniques et financiers
Publié le mardi 17 septembre 2019  |  L’Inter de Bamako
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© aBamako.com par Momo
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Las des promesses, des effets d’annonce, déclarations d’intention du président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), les Partenaires techniques et financiers (PTF) auraient sommé l’homme de Koulouba à s’engager véritablement dans la lutte contre la corruption pour sauver son pays d’une faillite économique. Malheureusement, dans ce sauve qui peut, le bâton de la lutte anti corruption tombe aveuglement sur la tête du puissant président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM), Bakary Togola.
Placée sous le signe d’une lutte implacable contre la corruption, l’année 2014 s’est déroulée, malgré les plus gros scandales de l’histoire politique de notre pays, comme si de rien n’était. Personne n’a été inquiété pour la simple raison que les affaires de surfacturation qui ont éclaté au grand jour impliquaient la famille du président Keïta et ses plus proches. Il est allé jusqu’à dire au cours d’une de ses visites au Maroc devant certains de nos compatriotes vivant dans ce pays qu’il ne pouvait pas humilier ceux- qui l’ont l’aidé durant sa traversée du désert ou à conquérir le pouvoir.
Et le peuple malien était obligé de faire le deuil de la lutte contre la corruption déclenchée par l’homme qu’il venait d’élire avec un score confortable (77,66%). Dès lors, des doutes ont été mis sur la capacité d’IBK à lutter efficacement contre la corruption et la délinquance financière. D’ailleurs, il n’a jamais montré pattes blanches sur ce terrain, où il était beaucoup attendu par les Maliens qui l’ont préféré à d’autres, en 2013, pour dit-on pour son sens élevé de l’État.
Chaque fois que les affaires de détournements de deniers publics éclatent, il intimide le peuple malien pour couvrir sa famille et ses proches. Le dernier en date est celui de l’affaire de l’achat des hélicoptères d’un autre âge pour l’armée.
Au lieu de faire face à ce problème pour tirer les choses au clair, il menace le chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé en déclarant sur les antennes de l’ORTM, à l’occasion du premier anniversaire de son second mandat, que celui qui a le pantalon troué ne doit pas monter sur l’arbre. Une façon de dire à M. Cissé qu’il n’est pas aussi clean.
Selon des sources concordantes, les partenaires financiers et techniques seraient décidés à fermer le robinet s’il ne s’engage pas véritablement dans la lutte contre la corruption. Dans leur milieu, on attend que l’argent qui a été donné pour le développement du Mali ait pris une autre décision.
Yoro SOW

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