Oumar Traoré, secrétaire administratif de la Cdtm, a animé un point-presse afin d’informer l’opinion nationale et internationale sur la mutation arbitraire au niveau de la Direction de la protection civile. C’était le mercredi dernier, dans la salle de conférence de la Cdtm.
Suite à la création d’un troisième syndicat au sein de la Direction de la Protection Civile, affiliée à la Cdtm, le secrétaire général dudit syndicat, le Sergent-chef Karim Guillavogui, s’est vu affecté avec certains de ces camarades.
Selon lui, c’est dans le souci d’améliorer les conditions de vie et de travail de ses camarades, en particulier les sous-officiers et sapeurs du rang, qu’ils se sont vu obligés de créer un troisième syndicat au sein de leur service. Et d’ajouter qu’ils ne se reconnaissent plus dans les deux syndicats qui sont aujourd’hui, selon eux, assimilables à l’administration. Donc qui défendent les intérêts de l’administration au détriment des fonctionnaires. Il a rappelé que le DG se donne actuellement comme mission de détruire ce syndicat naissant. Car, il ne veut pas d’un troisième syndicat au sein de la Protection civile, dans ses stratégies: « Faire peur aux fonctionnaires à travers des mutations arbitraires; des mutations pour disperser selon le directeur ‘’un syndicat en gestation‘’; demander aux éléments de son clan, d’appeler leurs proches de ne pas être dans ce mouvement, raison pour laquelle dans chaque recrutement, le DG et son clan insèrent le maximum pour avoir la mainmise sur ce service ».
A l’en croire, « le DG provoque une rencontre de cadre de concertation qui est de coutume à la Protection civile. Mais à notre grande surprise, à l’ordre du jour, discuter de la création du troisième syndicat et donné comme mission ceci d’empêcher que cette entité ne puisse s’installer et ne reconnait pas, nous pensons que cela est inadmissible et dangereux que ces deux syndicats font face au nouveau-né. Pour dire simplement que toute personne qui n’adhère pas à sa cause, c’est-à-dire à son clan à la Dgppc, est à abattre. Ex : refus d’associer à une malversation financière, un officier de la PPC est noté passable par sa hiérarchie, cela est de nature à encourager le vol et la gabegie qui sont à la Direction Générale », a-t-il ajouté.