La nouvelle équipe féminine de l’union sportive de Bougouni (USFB) est au cœur d’une polémique. Les entraineurs des deux équipes Tigresses et Etoiles accusent les dirigeants de l’USFB de détourner leurs joueuses. Accusation rejetée !
Cette situation née des acteurs de football prend chaque fois une autre dimension. Chaque partie se défend avec ses arguments.
L’histoire remonte au 29 juillet 2018 selon Boubacar Diarra, président de l’association des entraineurs de Bougouni, Kolondiéba et Yanfolila et actuel secrétaire aux conflits de l’équipe US Bougouni.
Considéré par certains comme la source du problème que traverse le football féminin de Bougouni, Boubacar Diarra, nie les faits et se défend. Boubacar Diarra s’explique : « A l’époque quand j’ai voulu que les équipes soient une seule, ma proposition fut rejetée par les entraineurs de l’équipe Etoiles et Tigresses. C’est après deux tentatives vouées à l’échec que 25 filles venant de ces deux équipes sont venues d’elle-même me voir pour m’expliquer qu’elles voulaient eux même former une seule équipe qui pourra dignement représenter Bougouni. Car selon elles, à chaque fois qu’elles jouent contre un club venu d’ailleurs, elles subissent une forte humiliation. Pour mettre fin à cette situation et avoir une bonne équipe en mesure de propulser leurs carrières professionnelles en football, elles veulent former qu’une seule équipe. Vu la situation j’ai décidé de faire appel à des personnes qui pourront être des témoins de ce qu’elles viennent de me raconter. C’est ainsi que j’ai appelé Fla Boua dit Marcélo Lippy, Seydou Koné Bamanan Walidjou et Sadio Niambélé de la radio Baoulé pour qu’ils soient tous témoins de ces décisions de ces joueuses des deux clubs. Donc je ne suis pas celui qui les a retirées. J’ai juste aidé ces filles dans la concrétisation de leur initiative ».
Cette version est rejetée par le coach des Tigresses accuse les dirigeants de l’USFB d’avoir profité d’un moment de conflit entre eux et leurs joueuses pour les manipuler. Tahirou Sangaré nous confie ses attentes face à cette situation : « ces jeunes joueuses sont les meilleures de nos équipes. Nous les avons formés depuis leur tendre enfance. Avec moi (les Tigresses) ont même été championnes du mini championnat national. C’était après l’exploit de l’équipe USB face aux Onze créateurs de Niaréla en phase finale de la coupe du Mali en 2012. Nous considérons ces filles jusqu’à présent comme nos joueuses car nous n’avons reçus aucune lettre de démission venant d’eux. Pour nous ici à Bougouni, il n’existe que deux équipes féminines (les Etoiles et les Tigresses) ».
Cette position est partagée par l’entraineur des Etoiles, Aboubacar Diakité dit Poker. Cette histoire met à dos les acteurs du football qui deviennent des adversaires hors du terrain de football. Aujourd’hui, ils n’osent plus organiser des matchs amicaux pour améliorer le niveau de jeu de leurs différentes équipes. Cette situation risque de mettre en danger l’avenir du football féminin à Bougouni.
Affaire à suivre…..
Moussa Sangaré
Coupe d’Afrique U16 au Maroc
Tiraillement autour de la joueuse Tindjèkôrô Samaké
La joueuse de Tindjèkôrô Samaké de l’équipe nationale de U 16 est au cœur d’un tiraillement entre les acteurs du football féminin de Bougouni.
Noumoutenin Bagayoko dite Baga des Etoiles, Rokiatou Ballo de Tigresses aussi de Tindjèkôrô Samaké ont été sélectionnées à l’équipe nationale de moins de 20 ans. Une sélection historique ! L’appartenance de Tindjèkôrô Samaké à un club fait l’objet de tiraillement. Selon Boubacar Diarra, elle est une joueuse de l’USFB.
Selon lui, elle fut même aidée par le président de cette équipe M. Modi Diakité avec une somme de 110.000 lors de l’établissement de son passeport VIP. Sans quoi, elle n’allait pas figurée dans la liste des joueuses sélectionnées pour la coupe d’Afrique du moins de 20 ans qui se joue actuellement au Maroc.
A en croire Tahirou Sangaré, Tindjèkôrô Samaké s’entraînait chez eux avant sa sélection à l’équipe nationale féminine moins de 20 ans. Il affirme que les démarches pour son passeport et autres documents ont été menées par eux.
Pour l’instant, la joueuse Tindjèkôrô Samaké reste la seule à connaitre la vérité dans cette histoire.