Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Manifestation des jeunes à Niono : 02 morts dont le commissaire de police, plusieurs blessés, le Commissariat saccagé
Publié le vendredi 20 septembre 2019  |  Le Pays
Comment


Hier, jeudi 19 septembre 2019, une manifestation des jeunes de Niono a dégénéré et causé la mort de 4 personnes dont le Commissaire de police, Chiaka Tounkara, celui contre lequel la manifestation a eu lieu. Le commissariat de police a été totalement saccagé. Plusieurs personnes ont été blessées dont 3 policiers, selon notre source.




La manifestation des jeunes de Niono contre le commissaire de police, Issiaka Tounkara a mal tourné. Des manifestants en colère contre le retour du commissaire Chiaka Tounkara ont pris d’assaut le commissariat de police. La police a résisté et le mal arriva. Selon notre source à Niono, tout est parti du retour dans la ville de Niono du commissaire de police qui avait été contraint à partir par les populations. Son retour, dans la ville le mercredi dernier, a suscité la colère des jeunes qui ont décidé de manifester pour son départ de la ville. Et cette manifestation a, malheureusement, mal tourné. Face à des jeunes en colère avec des pierres, la police se serait aussi défendu en utilisant même des armes lourdes. Le bilan est lourd : 4 personnes dont le commissaire Chiaka Tounkara, ont perdu la vie. Le commissariat a été totalement saccagé. Plusieurs personnes ont été également blessées dont cas grave. Parmi les blessés, il y a, selon notre source, 3 policiers. Les services publics de la ville sont fermés.

Au moment où nous mettions cette information sous presse, le gouverneur de la région de Ségou est allé à la rencontre de population de Niono pour calmer la situation.

Notre source rappelle que les manifestations contre le commissaire ont commencé au mois de juillet lorsque, lors d’un contrôle de routine de pièces d’identité, un policier a donné un coup de pied au citoyen qui est tombé avec des blessures.

B. Guindo

Source : Le Pays
Commentaires