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L’armée malienne d’hier, d’aujourd’hui et de demain : Un parcours météorique…
Publié le dimanche 22 septembre 2019  |  Mali Demain
Fête
© aBamako.com par A S
Fête de l`armée malienne à Kati
L`armée malienne a commémoré le 20 Janvier 2019, son 20è anniversaire, la cérémonie était présidée par le chef suprême des armées, Ibrahim Boubacar keita à Kati.
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Cette présente édition spéciale « 22 septembre 2019 » intitulé : « Défense et sécurité du Mali d‘aujourd’hui et de demain », pour retracer les causes profondes de la destruction de l’épine dorsale de notre pays (FAMAS). Aussi, expliquer les échecs de notre démocratie qui n’a rien à voir avec celle calquée chez nos colons français et nulle part ailleurs et qui a mis à l’eau, les fondements même de l’état nation du Mali au profit d’intérêts obscurs pour lesquels notre vaillant peuple du Mali paie le lourd tribut. Pour nous, là où se trouve notre pays, chose non envisageable par le citoyen lambda, mais prédit par des spécialistes, dignes fils de ce pays et des amis de notre chère patrie, ne nous surprend guère, car de la création du journal « Mali Demain », à ce jour, la défense de la démocratie, de la patrie ont été au cœur de notre raison d‘être et les demeurent. Donc, c’est la raison pour laquelle nous remuons la plume dans la plaie de nos fossoyeurs, les pires ennemis que notre pays ait connu, voilà notre credo afin que cela cesse et n’arrive plus. Une fois de plus, votre journal demeure au côté de la nation meurtrie, c’est-à-dire de la majorité de maliens spoliés, trompés, à longueur de journée par des politiques bancales, de la tape à l’œil à vous donner de la nausée. Cette édition se veut, un rappel du grand Mali et la manière dont il a été mis à sac mais aussi, les perspectives de la sortir de ce complot international savamment orchestré avec la bénédiction de fils égarés, voire égoïstes à la solde de l’ennemi.

Les FAMAS : Missions, Spécificités et Réforme

Dans un rapport publié en décembre 2008 sur La corruption et la délinquance financière au Mali, nous lisons ceci : « Créées au lendemain de l’indépendance, les Forces Armées Maliennes et de Sécurité dans leurs spécificités, remplissent leurs missions dans un esprit Républicain (Remarquez que le mot esprit est en minuscule) et observe une neutralité dans le débat politique (Remarque : 1968,1991 et 2012 sont justes des bonjours alors, dans le débat politique ?). Une vocation qui consiste à protéger un patrimoine (Patrimoine en minuscule) qui a été légué par les générations passées : un métier, donc qui, dans ses aspects techniques, comporte des points communs avec ceux du monde civil (Est-ce un renoncement aux principes martiaux?), dans une société en pleine évolution.



I – Ses Missions

Les FAMAS sont Composées de l’Armée de Terre, de l’Armée de l’Air, de la Garde Nationale, du Génie Militaire, de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale. Elles ont essentiellement pour missions de :- Préserver l’intégrité du territoire national;Assurer la défense opérationnelle du territoire ; Veiller à la sureté publique ; Assurer le maintien de l’ordre et veiller à l’exécution des lois, ainsi que la protection des personnes et des biens ; Assurer la sécurité au profit des institutions et des autorités administratives et politiques ; Assurer la réalisation, le suivi et l’entretien du domaine et des infrastructures militaires ; Participer à l’effort de développement économique, social et culturel du pays ; Participer aux actions en faveur de la paix et de l’assistance humanitaire dans le monde.

II – Ses spécificités

Même si le militaire est un citoyen ordinaire avec des droits et des devoirs, il n’en demeure pas moins que le métier des armes n’est pas un métier comme les autres. Il existe une spécificité militaire. On peut signaler quelques traits mis souvent en avant comme : -Etre militaire implique la responsabilité directe ou indirecte d’infliger la destruction et la mort, au risque de sa propre vie dans l’intérêt de la Nation (Hum, c’était sous le régime de Modibo Keïta et de Moussa Traoré); Cela implique également la disponibilité absolue ; Le métier de militaire exige la primauté du collectif sur l’individuel ; l’individu se dévoue au groupe, il doit être prêt à se sacrifier pour le groupe, et la réussite ou l’échec, avec tout ce que cela implique, est celle du groupe. Cette notion est un fondement du métier militaire alors qu’elle est contraire à la conception de la société moderne qui tend à exalter l’individualisme (Quelle façon de raisonner, la première Armée du monde et celle du pays le plus moderne et le plus individualisé de la planète : ce sont les USA) ; La responsabilité est une notion mise fortement en avant ; responsabilité de l’accomplissement de la mission vis-à-vis de ses chefs ; responsabilité entière qui doit être assumée quoi qu’il advienne ;

Etre militaire, c’est avoir de la vocation…

La primauté de la mission sur toute autre considération ; Etre militaire n’est pas un métier ordinaire, il faut avoir la vocation ; Depuis les temps les plus anciens, il existe un contrat social entre le militaire et la société, qui définit ses obligations, ses devoirs et sa place.

Cette spécificité militaire est pour nombre de ceux qui ont choisi cette voie, une source d’identité et de fierté, mais elle est de plus en plus remise en cause par l’évolution de l’environnement socioéconomique du Mali. C’est cela le vrai militaire de l’ère de feu Modibo Keïta à celle du Général Moussa Traoré.

La descente aux enfers des FAMAS…

Mais depuis l’avènement de la démocratie, la pyramide a été renversée à telle enseigne que le b.a.-ba du recrutement a été foulé aux pieds et d’ailleurs tout le monde est unanime que les recruteurs au Mali, ont éliminé, l’aspect vocation, dans les critères de recrutement. Cela a débuté avec l’avènement que ceux-là qui se disent démocrates et depuis lors, la descente aux enfers des FAMAS a été enclenchée.

Les plus grandes révélations sur le Mali des 20 dernières années !

Pour bon nombre d’observateurs et d’analystes avisés, la situation actuelle de l’armée malienne est partie de la chute du régime de l’UDPM le 26 mars 1991. Et depuis lors, le plan de d’articulation a été déclenché. La nomination de feu Boubacar SadaSy à la Défense était murement réfléchi. En conclusion, nos spécialistes persistent et signent que ce sont la gestion des Présidents Konaré et ATT qui ont conduit Mali à cette débâcle actuelle.

D’abord le règne AOK

« Le Président Konaré a mis une rare conscience à détruire le système de défense du pays. 22 MIG dont 17 en parfait état de marche furent désossés et vendus au kilogramme à des artisans fabricants de marmites en aluminium ! », Indiquent nos informations.

Comment en est-on arrivé là ?
Il faut questionner la façon dont la «démocratie» est venue et quelle a été la gestion du pays durant 20 ans de mensonges, de tape à l’oeil.

En guise de rappel, en 1991, c’est au cri du slogan: «Cassez tout, brûlez tout ! La France paiera !», que les «démocrates» ont mis le feu à leur propre pays ! Ceux qui ont poussé les enfants d’autrui à se faire tuer pour parvenir au pouvoir, n’avaient rien à voir avec la démocratie : la violence comme moyen de conquête du pouvoir ne saurait déboucher sur un Etat de droit ! Mieux les «révolutionnaires» de mars 1991, formaient un assemblage hétéroclite de cryptocommunistes, prétendument de gauche et viscéralement opposés à toute idéologie libérale, notamment, la démocratie libérale occidentale. Mais surtout des gens qui n’avaient jamais fait leurs preuves, en qualité d’hommes d’Etat, et pour qui, l’argent comptait plus que la Patrie, plus que la Nation. Pour preuve au Mali, l’argent est roi.

La gestion du Président Konaré
Craignant un coup d’Etat, il fait tout pour démolir l’armée nationale, nous indique-t-on dans des milieux au parfum de l’état de notre armée :


Etudes spéciales pour les fils des nouveaux dirigeants…

2.1. C’est ainsi que des formations spéciales sont faites pour les privilégiés du régime AOK. L’on se souvient d’Une «EMIA spéciale» en faveur de fils des nouveaux seigneurs du Mali. « 06 mois pour un cycle de 03 ans afin de devenir lieutenant et 06 mois pour un cycle de 03 ans afin de devenir pilote de chasse ou autre. Ainsi, en 12 mois, certains privilégiés ont effectué deux cycles de formation de 72 mois. Qui dit mieux : Mieux, tandis que les sortants de l’Emia, après trois ans sont sous-lieutenants, les privilégiés sortent avec deux barrettes, c’est-à-dire, Lieutenant plein ! Personne n’a trouvé à redire ! Les officiers supérieurs se frottaient les mains, car pour eux, le Président venait d’ouvrir la porte pour la promotion express de leurs rejetons ! C’est dire combien la discipline va être détruite et le phénomène des «bras longs» installé pour de bon au sein de l’armée nationale. Bonjour les dégâts : », indiquent nos sources.

La discipline prend un sacré coup…

2.2. Aussi, le cas d’un Ministre d’AOK nommé en début de semaine, s’affichait, le weekend qui suivit, au bras d’une Sergente de l’Armée nationale, dans deux night-clubs de Bamako. L’idylle entre la Sergente et le Ministre dura, tout le temps que celui-ci passa au gouvernement, sans que personne ne trouve à y redire ! Seulement voilà. C’est depuis lors, que les élèves candidates de la Police nationale, de la Gendarmerie nationale comme de l’Armée nationale bénéficièrent, en violation de toutes les règlementations, de dérogations de complaisance, «pour raison de santé». Pire, des pratiques qui saperont la progression de l’armée et ouvrent la voie à tous les risques. La discipline venait de prendre du plomb dans l’aile. Depuis lors, la discipline souffre.

Destruction systématique du système de défense du Mali

2.3. A peine élu, Président de la république en 2002, le nouveau locataire de Koulouba, enseignant attitré, portait les habits neufs de Chef d’Etat, a déclenché son programme de démantèlement de l’armée malienne, la plus crainte jusqu’aux derniers jours de la chute de GMT, dans la sous-région à cause de sa puissance de feu. Prétextant, que le Mali est devenu une démocratie, il en déduisit que le pays n’avait pas besoin d’une armée hyper équipée. Ce qui est un mensonge. Le Président Konaré a mis une rare conscience à détruire le système de défense du pays. 22 MIG dont 17 en parfait état de marche, furent désossés et vendus au kilogramme à des artisans fabricants de marmites en aluminium, indiquent nos sources.Pire, les équipements électroniques d’une dizaine de MIG 31 furent vandalisés par des Officiers de l’Armée de l’Air, et vendus au marché noir international, au vu et au su de leur hiérarchie, sans qu’ils ne soient sanctionnés. Ce qui est un acte de haute trahison. Il faut dire que lesdits Officiers de l’armée de l’Air n’effectuaient plus de vols. Ils préféraient des primes pour ne pas s’entraîner, car faire voler les MIG 31, revenait plus cher au Trésor public, a-t-on compris sous AOK. Or précisent nos sources, au bout de six mois de non fonctionnement, l’électronique à bord desdits MIG 31 est «out of use».

Les véhicules amphibies comme certains chars furent désossés puis vendus…

Les véhicules amphibies comme certains chars de l’armée nationale, furent désossés et vendus au kilogramme à des ferrailleurs qui les exportaient vers des pays comme le Nigeria, au vu et au su de tout le monde. Un Colonel, aujourd’hui Général, vendit, sans coup férir, les engins de terrassements du Génie militaire à une entreprise de construction de route et à un douanier malien. Malheureusement pour lui, cette fois-ci ; la hiérarchie le sanctionna puisqu’il écopa de 30 jours d’arrêt de rigueur !

La carte Boubacar SadaSy… : démantèlement des ressources humaines de l’armée

2.4. La nomination du Dr Boubacar Sada SY, au poste de Ministre de la Défense, avait un seul objectif, démanteler les ressources humaines des FAMAS. Ainsi, selon nos radars, il débuta par recenser tous les Officiers valeureux du général Moussa Traoré ; ensuite, certains qu’on ne pouvait arrêter seront envoyés à des postes afin qu’ils prennent goût à l’argent, pour être ensuite arrêtés. D’autres seront purement et simplement mis de côté. La voie est ouverte pour la corruption.

Porte ouverte à la corruption…

C’est ainsi que des soldats et des caporaux ont renvoyé, manu militari, une mission du Contrôle Général d’Etat, des entrepôts de la SMB (Kati). Ce fut la porte ouverte à une corruption exponentielle, où les Officiers supérieurs et leurs épouses, devinrent les pires contrebandiers de la République. Ceci expliquant peut-être cela, l’EMIA de Koulikoro porte, aujourd’hui, le nom du Dr SY pour service rendus !

La flamme de la paixou le début de la descente aux enfers

2.5. A l’ occasion de la «Flamme de Paix» du jamais vu dans le monde, organisée pour mettre une «fin définitive» à la rébellion, le PNUD offrit quelques dizaines de millions de dollars US au Gouvernement malien, en vue de racheter les armes aux combattants devant être brulées. Nul ne sait ce que sont devenus ces millions du PNUD ?

Mais des armes furent brûlées à Tombouctou où un monument a été érigé au sortir de la ville.Pourtant, à l’idée de brûler des armes, les militaires avaient manifesté une vive surprise : «Nous avons besoin d’armes ! Nous en avons d’autant plus besoin que tous les ex-combattants vont entrer dans l’armée et on doit bien leur fournir des armes. En plus, une bonne quantité de ces armes a été en fait volée à l’armée. Il faut les récupérer !» Mais le Président malien resta ferme : «Ce n’est pas une affaire militaire, mais une affaire politique», expliquait-il. «Ces armes sont souillées du sang malien. Même si elles ont été volées à l’armée malienne, elles doivent être brûlées.» Et elles furent brûlées.
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