Le samedi 14 septembre 2019, au Majestic Palace, le Centre d’études et de Réflexion au Mali (CERM) a organisé une conférence débat sur : le Forum communal de discussion de la brochure ” les chemins du futur : SCENARII Mali 2030″. C’est en partenariat avec la Fondation Friedrich EBERT représenté par M. ABDRAHMANE DICKO, représentant par intérim de la Fondation au Mali. Au Présidium Madame Ramata DIAOURÉ, journaliste ; Pr Alassane GAOUKORÉ Enseignant chercheur à la FSEG et comme modérateur le Pr Issa NDIAYE.
Objectivement le CERM demeure un outil de réflexion afin d’attirer l’attention des uns et autres tout en leur permettant de voir comment les choses peuvent marcher si le peuple s’active ainsi que le contraire, face à tous ces problèmes qui gangrène le pays. C’est à travers de pertinentes réflexions objectives sur des questions d’actualités que le CERM entend tracer un ou des chemins pour le Mali à l’horizon 2030 ou avant.
Parole aux participants :
Plus qu’un simple participant, un ancien Ministre de la transition de Dioncounda TRAORE, M. Marimpa SAMOURA est intervenu en abordant qu’il faut un retracement d’en arrière afin de voir comment et où, le Mali était-il y’a 10, 20, 30 ans et même bien avant l’indépendance. D’ajouter que c’est à travers ça qu’il pense qu’un chemin pertinent pourra s’émerger pour le Mali d’avenir.
Selon d’autres intervenants, des scénarios permettant à chaque citoyen de se mettre en cause, de se faire respecter en respectant les lois et règles de la nation, contribuera à une sortie de crise glorieuse pour un Mali meilleur dans un avenir proche.
En d’autres termes, l’enseignant chercheur, Pr Alassane GAOUKORE estime sans langue de bois que le grand sommeil des Maliens et l’absence de l’État est à la base de tous leurs problèmes. À cet effet, il informe qu’il faut un éveil de conscience des Maliens face à ce grand absence de l’État et de la mauvaise gouvernance.
En conclusion, bon nombre de participants à la rencontre estiment que pour une meilleure révolution au Mali, qu’il est nécessaire que les villages et les villes marchent sur Bamako et c’est seulement sous la pression, que Bamako va réagir sans avoir le choix. En conséquence, une forte implication de la jeunesse dans la prise de décision du pays est indispensable.