Les inondations dans le pays, en particulier à Bamako et ses environs relèvent de la responsabilité collective. Les autorités de la république ainsi que les riverains qui occupent les passages des eaux. Les lits des marigots ne sont pas occupés seulement par les populations démunies mais aussi par les nantis qui bloquent le passage des eaux par des belles villas. Et cela sous le regard impuissant des autorités comme c’est le cas entre Baguineda et Diallobougou sur la route de Niamana (nouvelle zone industrielle).
Tout au long des berges jusqu’aux lits des cours d’eaux, les populations occupent avec des constructions qui ne mettent nullement à l’abri des éventuelles inondations que tous les passants y témoignent.
Et pourtant, en 2013, le Président de la République à l’aune de son premier mandat avait promis la tolérance zéro contre toutes les autorités qui se rendront responsables des pratiques pouvant causer les inondations.
Le cas de Diallobougou rappelle que les autorités ferment les yeux et attendent toujours que le drame se produit pour jouer au pompier en versant souvent des larmes de crocodiles.