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Adama Sangaré au pôle économique : Les raisons d’une interpellation
Publié le mardi 24 septembre 2019  |  Le Prétoire
Deuxième
© aBamako.com par AS
Deuxième Dialogue régional politique du GSEF
Le Deuxième Dialogue régional politique du GSEF s`est tenu le 25 Avril 2019 à Bamako. Photo: Adama Sangaré
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Ce n’est plus un secret. Le maire du district de Bamako a été entendu, la semaine dernière, par les limiers du Pôle économique et financier de Bamako.

Pour quelle raison ?

C’est là toute la question qui fait l’objet de commentaires tant dans les « grins » que dans les salons feutrés et sur les réseaux sociaux.

D’après nos investigations menées sur le terrain, nous sommes en mesure de donner un début de réponse, toute en respectant scrupuleusement le secret de l’instruction. C’est dire que nous nous limiterons aux faits, rien qu’aux faits. Les autres détails relèvent de la Brigade d’investigations judiciaires du Pôle économique et financier de Bamako.

Les faits

Il nous revient en effet de sources judiciaires que le maire du district de Bamako, Adama Sangaré, a été convoqué au Pôle économique de Bamako suite à une dénonciation faite par un responsable de la société Energie du Mali (EDM-SA) sur l’exécution des travaux d’embellissement de la ville de Bamako à l’occasion des festivités du Cinquantenaire du Mali. C’est le président de la République de l’époque, Amadou Toumani Touré, qui a ordonné au maire du District Adama Sangaré de piloter les travaux. C’est ainsi que la Mairie du District est devenue le maître d’ouvrage et la société Energie du Mali, maître d’ouvrage délégué. Un contrat de prestation a ainsi été signé avec l’Entreprise Sidi Oumar Traoré (ESSOT). L’objet dudit contrat portait sur l’éclairage public de Bamako et l’illumination de certains monuments et places publiques. Ledit contrat a été signé le 17 août 2010 pour un délai d’exécution de huit (8) semaines. En un laps de temps, notre capitale a changé de visage. Les populations de Bamako et les étrangers qui vivent par nous ne cachaient plus leur étonnement face à ce changement radical. Pour une fois, le travail a été correctement exécuté et tout le matériel livré à temps entre fin août et début septembre. Des sous-traitants ont aussi été recrutés pour les besoins de la cause. C’est ainsi que l’Entreprise Emti a été choisie pour faire le boulevard de la Cedeao et le Pont Fahd. Des travaux qui ont été réalisés dans le délai contractuel.

Une deuxième entreprise a aussi été mise à contribution pour faire 18 monuments ciblés et le Pont des Martyrs, compte tenu du fait qu’il y avait une extrême urgence. En outre, la voie principale Aéroport international Bamako-Sénou/ Koulouba a été privilégiée. Il fallait aussi faire l’illumination en chaussée et les piles, c’est-à-dire les supports et de reprendre la lumière.

Tous ces travaux d’Hercule ont été faits dans les délais d’exécution, au grand bonheur de tous les Maliens. Le reliquat des monuments a été fait en 2010. Et malgré le retrait d’une entreprise sénégalaise à la faveur de la crise sécuritaire et politique qui a frappé le Mali, une autre entreprise malienne, ETE, a continué les travaux. A en croire l’un des acteurs de tous ces travaux d’embellissement, « le marché a été exécuté à 100% ».

Pourquoi cette interpellation aujourd’hui ?

Il faut le dire, les responsables qui sont convoqués aujourd’hui au Pôle économique et financier pour un prétendu détournement méritaient une reconnaissance de la patrie. Au lieu de cela, on se focalise sur une dénonciation calomnieuse pour les salir. La justice malienne ne doit pas accepter de se faire instrumentaliser par des gens dont la seule motivation est la vengeance.

Birama FALL
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