De la bataille du souvenir à celle de l'avenir, IBK semble se décider. Il reste maintenant à persévérer. En tout cas, il semble en être conscient d'où son désir de se mettre au même diapason que son peuple. Ainsi, dans son adresse du 22 Septembre, il sort de son mutisme et déclare : " Me viennent à l’esprit, bien évidemment, et en premier lieu, les obstacles sur lesquels bute la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation signé sous les auspices de la communauté internationale entre l’Etat et les mouvements armés au Nord de notre pays.
Malgré les développements récents, dont la sortie de la première vague du DDR accéléré, au début de ce mois, des difficultés demeurent, inhérentes pour certaines d’entre elles à la nature même d’un tel accord ; liées, pour d’autres, à l’incompréhension, et par moments à l’intransigeance, de certains signataires.
En ce jour anniversaire de notre indépendance, je tiens à réaffirmer l’attachement du Gouvernement malien à cet accord, quitte à en discuter certaines dispositions, l’essentiel étant d’en conserver l’esprit.
Garant de cet accord et réaffirmant l’adhésion du Gouvernement à sa mise en œuvre, je voudrais renouveler mon appel à nos frères des mouvements signataires et les inviter à tout mettre en œuvre pour un retour à une normalité constitutionnelle et administrative dont l’absence hypothèque lourdement tous les efforts de développement.
Mais autant est grande ma conscience des risques associés à ces difficultés, autant l’est ma confiance en l’aptitude des Maliens et des Maliennes à les surmonter.
Aussi voudrais-je, en direction de nos frères du Nord, lancer un appel fraternel et sincère à plus de raison, pour que nos efforts, les efforts de toutes les parties, ne tendent plus que vers la paix."
J'ose espérer que cette fois-ci Boua s'est réveillé. Étant au service de la nation sans agenda électoral, il doit pouvoir nous prouver son patriotisme, son savoir-faire. Afin que nous nous retrouvions dans le concert des nations. Comme le temps ne ment pas, alors qui vivra verra !
Boubacar DABO