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Mauvaise gouvernance : IBK protège les siens !
Publié le mercredi 25 septembre 2019  |  Nouveau Réveil
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© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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L’arrestation de Bakary Togola et du Président du Conseil Régional de Kayes, serait un bon signal si toutefois, le régime IBK commençait par le sommet, une lutte incolore et inodore contre la corruption et la délinquance financière.

Comme le disait le 32ème président américain Roosevelt, « en politique, rien n’arrive par accident. Si quelque chose se produit, vous pouvez parier que cela a été planifié de cette façon ».
Lorsque le très influent chérif de Nioro, Bouyé Haïdara, par l’intermédiaire de l’imam Dicko a dénoncé la mauvaise gouvernance du mandat du président Ibrahim Boubacar Keita, à la faveur du meeting de lancement de la CMAS, il fallait s’attendre à une réaction de la part du régime. Connaissant bien la mentalité des maliens, au lieu de s’en prendre à un général milliardaire, à un député milliardaire ou un fonctionnaire milliardaire, c’est le paysan Bakary Togola qui a été sacrifié pour protéger le “clan mafieux“.
Pour des politologues, la justice ne fera pas son travail car le premier magistrat de ce pays c’est le président de la république. IBK veut juste divertir encore pour sauver sa tête et sauver la tête de ses “proches“. Une justice sélective ne fera qu’aggraver la situation dans ce pays.
Ces experts en politique estiment que « certes Bakary Togola doit répondre de ses actes devant la justice mais qu’il faudra que les magistrats du Pôle Économique disent également aux maliens :
comment ont été utilisés les 1230 milliards de la loi de programmation militaire ? Comment les compagnies minières qui opèrent au Mali sont gérées (impôts, taxes…) par l’État malien ? Comment les recettes des Domaines, des Impôts et des Douanes sont reparties ? Comment l’argent des péages et autres taxes sur les infrastructures routières sont utilisés ? Comment les bâtiments publics et les entreprises publiques ont été bradés ?

En attendant, il y a nécessité de trouver une solution sérieuse au problème de la corruption au Mali. Pour être plus concret, le régime doit procéder dans les jours à venir à l’arrestation d’autres bandits à col blancs.

JPJ
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