En 2015, le gouvernement du Mali a adopté une politique nationale des transports, des infrastructures de transport et du désenclavement (PNTITD). Quatre ans plus tard, le ministère des Infrastructures et de l’Equipement se félicite de quelques chantiers majeurs accomplis dans le secteur du transport routier.
Selon la direction nationale des routes, plus de 400 milliards FCFA ont déjà été investis dans le cadre des Programmes présidentiels d’urgence, notamment le Programme d’aménagement d’infrastructures routières prioritaires (PAIRS) et les Projets routiers prioritaires (PRP) 2016-2018.
Sur le terrain, ce financement a permis de réaliser d’importantes infrastructures routières à travers les quatre coins du pays. On peut citer, entre autres, l’aménagement de la route Bamako-Koulikoro en 2×2 voies, le bitumage de Kangaba-Dioulafoundo, la construction des ponts de Dioila, de Kayo à Koulikoro, de Kouoro Barrage et de Djenné ainsi que la construction d’un échangeur et l’aménagement de 10 km de voies urbaines à Ségou.
La construction des viaducs et l’aménagement de dizaines de kilomètres de voies urbaines à Sikasso et Kayes sont en cours d’achèvement ; il en est de même des tronçons de route de l’axe Niono-Tombouctou, allant vers le nord. D’autres chantiers se poursuivent dans la partie septentrionale du pays.
Dans le cadre du PNTITD, le gouvernement malien positionne « le transport routier comme un service essentiel, support indispensable au développement économique et à la réduction de la pauvreté ».
Le pays dispose d’un vaste réseau routier classé, constitué de 89 000 km dont 24 000 km environ sont aménagés. A ce jour, le réseau revêtu est essentiellement constitué de routes nationales sur un linéaire de 5 700 km, dont 60 % sont en bon état, contre 35 % pour le reste du réseau. La densité routière est de 1,80 km/100km², l’une des plus faibles d’Afrique. Cette faiblesse est encore plus accentuée dans les régions septentrionales.