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Causerie-débat de l’Assep : les patrons de la presse à l’école du doyen Sambi Touré
Publié le lundi 30 septembre 2019  |  Le Fondement
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Dans le cadre de ses activités annuelles, l’Association des éditeurs de la presse privée du Mali (ASSEP) a organisé, le samedi 14 septembre 2019, la 2e édition de causerie-débat dénommé : une vie, une expérience. Le fondateur et promoteur du quotidien ‘’Infos Matin’’, Sambi Touré, non moins, actuel directeur du Centre d’information gouvernementale du Mali (CIGMA) était l’invité de cette rencontre.
Le Président de l’Association des éditeurs de la presse privée du Mali (ASSEP), Bassidiki Touré a souligné que la causerie en plus de son caractère de transmission d’expérience, offre un cadre typiquement pédagogique à la jeune génération qui, sollicite constamment cette opportunité. Il a fait savoir qu’elle est désormais ce cadre formel intergénérationnel au profit des patrons de presse dont certains parmi eux font péniblement leurs premiers pas. En introduction, le Président Touré a présenté l'invité comme étant un combattant engagé pour la cause de la presse privée, bref un véritable soldat de la liberté de la presse au Mali, en Afrique et dans le monde, une bibliothèque.
Prenant la parole, le Directeur du Centre d’information gouvernementale du Mali (CIGMA), Sambi Touré a fait un rappel de son parcours parfois pénible et dangereux pour lutter en faveur de la bonne gouvernance du pays. Selon Sambi, le métier de journalisme n’est pas du tout facile surtout dans un pays où la corruption est en crescendo et dont la dénonciation du journaliste résulte parfois à sa menace d’agression et de mort. Concernant la nomination d’un journaliste à d’autre fonction étatique, Sambi Touré dit ceci : « Moi chaque fois que j’étais appelé à une fonction de l’Etat je me suis débarrassé de ma fonction au niveau du journal », a dit l’invité Touré et de soutenir que ses journalistes sont libres de faire ceux qu’ils veulent. Il a insisté qu’il est aujourd’hui le patron du CIGMA, mais qu’il n’a rien à avoir avec son journal, lequel d’aucuns pensent que c’est un journal du pouvoir. Il a conseillé à ses jeunes confrères de pratiquer dignement ce métier et de ne pas tomber dans le panneau des politiciens. « Aucun politicien ne peut assurer la pérennité d’un journal et ils vous donnent de l’argent tout simplement parce qu’ils ont besoin de vous, donc méfiez-vous », a-t-il lancé.
M.O. COULIBALY

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