Au Mali, en 2019, les violences faites aux femmes, surtout celles conjugales ont connu une proportion sans égale. De 2015 à 2019, plusieurs femmes ont perdu la vie suite à des conflits conjugaux. La dernière en date, qui n’a pas encore révélé toutes ses zones d’ombre est le cas de cette dame qui s’est suicidée mercredi dans l’après-midi, en se jetant dans les eaux du fleuve Niger à partir du 3ème pont de Bamako.
Cela n’est plus un secret pour personne. De nos jours au Mali, les violences faites aux femmes sont devenues monnaie courante. Pour un rien du tout, les hommes battent à mort leurs épouses. Les femmes sont fréquemment violentées physiquement et psychologiquement en longueur de journées. Mais le hic est qu’aucune disposition, n’est prise par les autorités compétentes pour mettre un frein à ce phénomène qui gangrène au Mali.
Pourtant des cas de violence conjugale se sont perpétrés en ces derniers temps en nombre. Au nombre desquels on peut citer celui du mercredi 4 septembre 2019. Où un alcoolique du nom de Calvin Dembélé, pour un simple conflit conjugal a tiré à bout portant sur son épouse, Tenin Niambélé. Cette dernière après quelques jours de prise en charge à l’hôpital a succombé suite à ses blessures.
Bien avant cela, un homme du nom de Lassana Kanté, a aussi taillé la gorge de sa femme, jusqu’à l’œsophage. C’était dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 juillet. En ce même jour, le peuple malien s’est fortement indigné d’un autre cas de violence gravissime.Un boucher du nom de Zoumana Traoré, a éventré sa femme, Hawa Diarra. Pour la simple raison, que cette dernière a refusé d’éteindre la lumière de la chambre à coucher. Quelle animosité ! Aussi en février 2015, Soumaila Alfousseyni Dicko a poignardé sa femme à 40 coups de couteaux.
Pour démontrer son indignation, le président de la République à l’occasion de la 25ème édition de la journée internationale de la femme a rigoureusement dénoncé ces pratiques.
« Larecrudescence de la violence faite aux femmes est un scandale et une honte. Il n’y a pas de plus grande lâcheté de mon point de vue que cette violence » a-t-il déclaré.
Dans son intervention à cette occasion, le président IBK, a souligné, qu’il n’est admissible, qu’aucune femme soit victime de son conjoint, cela de façon physique ou morale.
Pourtant, malgré cette bonne volonté de la plus haute autorité, ces pratiques continuent toujours au Mali. A quand la justice, prendra des dispositions pour une loi répressive face à cette pratique ?