Les responsables de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ne savent plus sur quel pied danser. Depuis le débat sur le statut de Kidal abordé lors du sommet extraordinaire de la CEDEAO tenu le 14 septembre 2019 à Ouagadougou et le discours d’IBK le 21 septembre dernier dans lequel il a annoncé une possible relecture de certaines dispositions de l’Accord d’Alger, la CMA tremble et se ridiculise avec des déclarations et manifestations insensées.
La fin du pouvoir de la CMA à Kidal s’annonce ; son complot contre le Mali dans l’Accord d’Alger aussi. D’abord, les lignes bougent bien sur le statut de Kidal. Le président du Niger est, après les dénonciations dans Jeune Afrique, revenu sur les propos lors de sa visite au Mali : « Je maintiens ce que j’avais dit. Le statut de Kidal est une menace pour la sécurité intérieure du Niger. Et en plus, nous constatons, avec beaucoup de regrets, qu’il y a des mouvements signataires des accords de paix d’Alger qui ont une position ambiguë et qu’il y a des mouvements signataires des accords de paix d’Alger qui sont de connivence avec les terroristes. Nous ne pouvons plus l’admettre. Cette situation doit être dénoncée». Malgré les bavardages des responsables de la CMA après les deux sorties du président nigérien, lors du sommet extraordinaire de la CEDAO tenu à Ouagadougou, la question du statut de Kidal a été abordée.
La panique et la marche de la CMA contre le président nigérien
Ce mouvement dont les responsables pour la plupart sont logés dans les hôtels luxueux de Bamako voit la fin de son règne à Kidal. Et ils pointent du doigt le président nigérien, Mahamadou Issoufou, comme le seul responsable de la fin de leur déclin parce que ce dernier a tout simplement exprimé son opinion sur le danger que constitue l’enclave de Kidal sur son pays. Pour encore se donner plus au spectacle, une poignée de personnes a marché, en fin de la semaine dernière, avec des propos hostiles au président nigérien, tel que : « Issoufou, l’Hitler du 21e siècle ». Lors de cette marche, les enfants gâtés de la République ne se sont pas limités au président nigérien. Ils se sont attaqués aux chefs d’États et de gouvernements de la CEDEAO. Non, l’irrespect est de trop !
La question de révision de l’Accord d’Alger
Les agitateurs de la CMA, après le président nigérien, ont eu le kilo de bien aiguiser leurs dents contre le président IBK pour annoncer la possibilité de la relecture de certaine disposition de l’Accord d’Alger. Ils se sont d’ailleurs retirés du processus du Dialogue national inclusif pour cette raison. Apparemment, ils ont dû oublier que l’Accord même dit clairement qu’il peut être révisé si les parties tombent d’accord. S’ils n’ont pas oublié cette partie, leur opposition à la relecture de l’Accord révèle leur malhonnêteté intellectuelle et leur mauvaise foi pour un Mali en paix. Ces responsables de la CMA donnent ainsi raison à Me Boubacar Karamoko Coulibaly qui les a taclés sur sa page Facebook. «C’est de l’irrespect, de l’insulte pour le Mali et tous les Maliens. Sortez de l’émotion et relever la tête de vos nombrils, car vous n’êtes que de simples minus, de petits parvenus arrivés et installés bras ballants à Kidal où comme dans le cas de la chaîne alimentaire vous avez permis l’installation de l’islamo terrorisme militant et dont le débordement extra muros a été justement dénoncé devant vos parrains à La Tribune des Nations unies », a-t-il mentionné.
Bref, ces dernières agitations des responsables de la CMA prouvent que le mouvement est à son déclin. Les Maliens plus que mobilisés pour la relecture de l’Accord d’Alger, considéré comme et Bible par la CMA.