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Education: les enseignants haussent le ton
Publié le lundi 30 septembre 2019  |  Info Matin
Marche
© aBamako.com par A S
Marche des enseignants
Bamako, le 6 mars 2019 les enseignants ont marché pour réclamer des primes
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Les syndicats signataires du 15 octobre 2016 ont animé une conférence de presse ce samedi 28 septembre 2019 à la Maison de l’enseignant. Cette conférence de presse a pour objectif de prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur le point d’exécution du procès-verbal de conciliation signé le 18 Mai 2019 entre le Gouvernement et les syndicats signataires.

Des différentes démarches effectuées par la synergie à savoir :
-pour éviter des perturbations liées aux mouvements de grèves, la synergie a privilégié une démarche scientifique et pédagogique en adressant au ministre du Dialogue social, du travail et de la fonction publique deux correspondances respectivement le 30 Mai 2019 et le 19 Juillet 2019 pour attirer son attention sur les questions :
-le point d’exécution du procès-verbal de conciliation.
-la prise en charge des enseignants régis par la loi N.2018- 007 du 16 janvier 2018 à la majoration intervenue sur la grille du statut général.
Ces deux correspondances ont été répondues timidement en mettant à l’attente la synergie.
Selon les conférenciers, la synergie dans la quête de solution à l’amiable a adressé deux correspondances cette fois-ci au Premier ministre.
-Une première le 06 septembre 2019, pour demander l’application de l’article 39 du statut des enseignants.
-une deuxième le 16 septembre 2019 pour demander une audience.
Toutes ces correspondances sont restées sans suite.
Ce qui prouve à suffisance le mépris du premier ministre vis à vis des enseignants et étale sa volonté de ne pas voir une école stable apaisée et performante au Mali.
La synergie dans la même dynamique a sollicité une rencontre avec les familles fondatrices de Bamako et les leaders religieux.
Cette demande est restée sans suite jusqu’à présent.
Les syndicats de l’éducation au regard de la situation qui prévaut, notamment la non-exécution de certains points du procès-verbal de la conciliation, du mépris et de la négligence dont fait preuve le Premier ministre vis-à-vis des enseignants, prendront toute leur responsabilité afin de mettre les enseignants du Mali dans leur droit.»

Voici le dossier de la conférence de presse :
«CONFÉRENCE DE PRESSE DU 28 SEPTEMBRE 2019 DE LA SYNERGIE DES SYNDICATS DU 15 OCTOBRE 2016 A LA MAISON DE L’ENSEIGNANT.
NOUS (syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016) souhaitons nous entretenir avec vous sur :
-Le point d’exécution du procès-verbal de conciliation signé le 18 mai 2019 entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016.
-La prise en charge des enseignants régis par la loi N°2018-007 du 16 janvier 2018, portant statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de L’Enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale conformément à la majoration intervenue sur la grille du statut général.
I DU POINT D’EXÉCUTION DU PROCÈS VERBAL.
L’année scolaire 2018-2019 a été marquée par des mouvements de grèves qui ont failli compromette celle-ci, mais dans un élan de solidarité et de compromis, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016.
Le procès-verbal contient dix (10) points dont huit (8) accordés, un(1) accord partiel et un (1) point concédé par les syndicats.
Cinq (5) mois après la signature de cet accord, l’exécution des points est peu reluisante. Suivant le plan d’action élaboré par la commission EE suivi de l’accord, les points 1, 3, 5, 7, 8 et 10 par contre les points 2, 4, et 9 sont en cours d’exécution.
II La prise en compte des enseignants régi par la loi N°2018-007 du 16 janvier 2018, portant statut du personnel enseignant de L’Enseignement secondaire de l’Enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale conformément à la majoration intervenue sur la grille du statut général.
Suite à l’accord signé entre le gouvernement, le CNPM et L’UNTM, une augmentation de 20% sur la grille a été accordée aux fonctionnaires régis par le statut général.
Or, la loi N°2018-007 du 16 janvier 2018, portant statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale, dispose en son article 39 : « TOUTE MAJORATION DES RÉMUNÉRATIONS DES FONCTIONNAIRES RELEVANT DU STATUT GÉNÉRAL S’APPLIQUE DE PLEIN DROIT AU PERSONNEL ENSEIGNANT DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE DE L’ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL ET DE L’ÉDUCATION PRÉSCOLAIRE ET SPÉCIALE.»
Ce que signifie que le personnel enseignant régi par la loi ci-dessus citée doit bénéficier de cette majoration à travers une revalorisation de la grille annexée à ladite loi.
Pour atteindre cet objectif et éviter à notre pays la situation de l’année scolaire 2018-2019, les syndicats de l’éducation ont privilégié une démarche scientifique et pédagogique en adressant au ministre du Dialogue social, du travail et de la fonction publique deux (2) correspondances respectivement, le 30 mai 2019 et le 19 juillet 2019 pour attirer son attention sur la question.
Ces deux correspondances ont été répondues timidement en nous mettant à l’attente.
Aussi, les syndicats dans leur quête de solution à l’amiable ont adressé deux (2) correspondances au Premier ministre :
• Une première, le 06 septembre 2019 pour demander l’application de l’article 39 de la loi portant statut du personnel enseignant.
• Une seconde, le 16 septembre 2019, pour demander une audience.
Toutes ces correspondances sont restées sans suite.
Ce qui prouve à suffisance le mépris du Premier ministre vis-à-vis des enseignants et étale à grand jour sa volonté de ne pas voir une école stable, apaisée et performance au Mali.
Les syndicats de l’éducation ont voulu prendre à témoins l’opinion nationale et internationale, c’est pourquoi, ils ont tenu de réunions d’information et sensibilisation avec les associations et membres de la société civile, le mercredi, le 11 septembre 2019 et le regroupement des partis politiques, le jeudi, 12 septembre 2019 à la maison de l’enseignant.
Les syndicats de l’éducation dans sa même dynamique ont sollicité une rencontre avec les familles fondatrices de Bamako et les leaders religieux. Cette demande est restée sans suite jusqu’à présent.
Les syndicats de l’éducation au regard de la situation qui prévaut notamment la non-exécution de certains points du procès-verbal de la conciliation, du mépris et de la négligence dont fait preuve du Premier ministre vis-à-vis des enseignants, prendront toute leur responsabilité afin de mettre les enseignants du Mali dans leur droit.»
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