Homme de conviction et déterminé à relever tous les défis auxquels il fait face, le ministre de l’Education Nationale, Dr Témoré Tioulenta est désormais aguerri pour assurer à l’école malienne une année scolaire plus paisible. Dans un esprit de dialogue et de conciliation et dans l’intérêt exclusif de notre pays.
C’est en principe demain mardi 1er octobre que les élèves et écoliers de notre pays reprennent le chemin de l’école. Cette rentrée scolaire a été, selon les cadres du ministère de l’Education nationale, soigneusement préparée pour assurer à notre école une année plus clémente, plus rassurante et surtout plus studieuse. C’est ainsi qu’à travers plusieurs réunions avec les partenaires de l’Ecole, le ministre Témoré Tioulenta a passé en revue les défis en terme d’accessibilité de l école et de conditions de travail et de vie des enseignants. Au four et au moulin durant les vacances qui s’achève, le ministre de l’Education, un pur produit du secteur éducatif national, a mouillé le maillot pour sursaut national de notre école. Rencontres avec les parents d’élèves, les promoteurs d’écoles privés, les directeurs des académies, les syndicats, les autorités administratives et les élus à la base, Dr Tioulenta ne cesse de mettre les bouchées doubles pour relever les défis d’une année scolaire paisible.
« Pour l’orientation des élèves admis au DEF, il faut d’abord faire le plein des établissements publics ». Ce sont là des instructions fermes que le ministre vient de donner le lundi 23 septembre dernier dans le sillage des préparatifs de la nouvelle année scolaire. Il n’a pas manqué de rappeler que chaque année, l’Etat donne 30 milliards F CFA comme subvention des frais scolaire. « Il est de notre responsabilité d’aider l’Etat à économiser ces ressources pour faire face à d’autres besoins », a assuré Dr Témoré Tioulenta.
En outre, à travers la célébration de la journée de l’enseignant le 5 octobre prochain, dans la foulée de cette reprise des classes, le ministre et son staff tiennent à mettre un accent particulier sur la culture de l’excellence pour faire de l’école malienne un creuset de formation de qualité des futurs cadres du pays.
Comme il l’avait fait à sa prise de fonction, au moment où l’école était en ébullition avec une longue grève des enseignants, le ministre assure l’entière disponibilité du gouvernement à faire de notre système éducatif l’une des priorités majeures de l’Etat. C’est dans ce sens que Dr Tioulenta disait en mai 2019, à l’Assemblée Nationale, face aux députés, qu’il fera tout pour que l’année scolaire ne soit pas blanche. Une promesse brillamment tenue au moment où les esprits les plus optimistes assuraient que « les examens allaient au mois être bâclés, à défaut d’une année blanchâtre ».
À l’issue des échanges avec les élus du peuple, le ministre avait qu’une année blanche a des conséquences incalculables pour un pays, en ce sens que ça ternit en premier lieu son image. Sans compter les coups psychologiques, les investissements pendant de longues années, les partenaires au développement ainsi que les opérateurs privés qui seront tous affectés en cas d’année blanche. Et le ministre d’indiquer sa profession de foi : « Nous devons entre Maliens refuser une année blanche. Je suis venu leur dire d’être dans le collectif du refus de l’année blanche. Et je crois qu’en tant que Maliens, nous avons les moyens de cela », avait-il martelé.
Et de plaider pour un accompagnement patriotique des syndicats d’enseignants. « Nous souhaitons que les syndicats nous accompagnent dans le sens de l’amélioration de la qualité de notre école ».
Pour sa part, le président de la commission Éducation nationale avait salué et remercié le ministre et sa délégation pour cette volonté et cette détermination. Celles-ci sont plus que jamais renforcées par la disponibilité des plus hautes autorités du pays, qui tiennent à redonner à notre école ses lettres de noblesse.
Rappelons que les résultats du DEF et du BAC de l’année qui s’achève ont enregistré respectivement un taux de réussite de 52,48 et de 25,12 %. Des résultats qui n’ont pas atteint ceux de l’année dernière scolaire 2017-2018. Et les observateurs s’accordent à célébrer le mérite du ministre et des acteurs de l’école qui ont, non seulement, sauvé l’année scolaire, mais commencé à poser les jalons de son relèvement. Avec cette note satisfaisante du ministre et de son équipe d’autres victoires, estiment les partenaires de l’école, sont attendues dans le sillage de l’ouverture des classes. Et ils encouragent Dr Témoré Tioulenta et son équipe à ne pas baisser les bras sur ces acquis, mais à travailler pour les amplifier. Car, l’on retiendra que l’année 2018-2019, malgré ces soubresauts, s’est achevée en beauté et augure d’un avenir prometteur.