Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

DIAGO ET ROZY C : de l’eau minérale avec une licence périmée inonde le marché
Publié le mardi 1 octobre 2019  |  Azalaï-Express
Comment


Les eaux minérales Diago et Rozy C sont-elles fiables ? Cela reste à démontrer, car les produits sont commercialisés sur le marché avec une licence périmée. Propriétés du groupe Achcar Mali investissement (AMI), Rozy C et Diago n’inspirent point confiance.

« Ce n’est pas normal que les produits se retrouvent sur le marché avec une licence périmée », confesse un responsable du groupe AMI qui a souhaité garder l’anonymat. Et d’ajouter : « Rozy C a été lancé il y a moins de deux ans. Ça ne doit pas être périmé. Il faut qu’on sache quel est le fournisseur pour qu’il ne puisse pas avoir des problèmes au niveau de la consommation ».

Notre interlocuteur qui craint pour son poste soutient qu’il se peut qu’il y ait des gens malintentionnés qui utilisent les bouteilles de la société AMI pour tenter de ternir son image. Il estime que c’est la première fois qu’il apprend de telles allégations avec des bouteilles avec une licence périmée.

L’agent affirme que la chaîne de distribution est extrêmement grande et que le Groupe AMI ne la maîtrise pas totalement.

Commercialisées dans des bouteilles Pet de 0,5 et 1,5 litre, des grandes quantités d’eau de cette marque existent actuellement sur le marché. Cette eau porte la licence N°AMM 058/2013 D/N°2013-058/MS-SG Fin : 07/2018. Même si cette licence a été renouvelée sous le N°AMM 0395/2018 D/N°2018-000762/MSHP-SG et prend fin le 30 juin 2023. Ces quantités énormes périmées sur le marché constituent des véritables problèmes de santé publique. Informé, les responsables de la Direction régionale du commerce et de la concurrence promettent de s’intéresser à l’affaire et d’interpeller les responsables du Groupe AMI afin qu’ils retirent ces bouteilles du marché.

En plus, la marque d’eau Diago est une particularité en matière de numérotation. En effet, sur les bouteilles d’eau en circulation, il est très fréquent de remarquer deux numérotations différentes. Une première faite avec de l’encre noire mentionnant la date de fabrication et la date de péremption. Sur une autre bouteille de la même marque, les dates sont incrustées dans le plastique. A ce sujet, le responsable de la société cité ci-dessus pense que cela dépend de la machine qui appose les numéros.

De sources internes au Groupe AMI, il revient que les bouteilles incrustées sont destinées à une catégorie spéciale de clients comme la Minusma et Barkhane. Mais que celles au tampon noir sont destinées à la consommation générale.

Sur ce sujet, le Directeur commercial du groupe, Konaté, ne veut pas en parler. Il recommande que sa société soit saisie officiellement à travers une correspondance pour parler du sujet. Vraisemblablement, ce sujet est tabou dans cette boite. Cependant, une correspondance en date du 10 septembre et reçue le 12 septembre a été envoyée par nos soins au Groupe AMI pour sa version officielle, conformément aux recommandations du Directeur commercial. A ce jour, aucune réponse de la part d’Achcar et de ses employés.

Pour sûr, le Directeur régional du commerce et de la concurrence recommande aux clients de bien observer les dates sur les bouteilles avant de les consommer, en attendant que ses services finissent de nettoyer les marchés.

Dieu veille !

Harber MAIGA
Commentaires