A l’instar de toute compétition, il y a des favoris et des outsiders. La présidentielle du 28 juillet 2013 au Mali ne saurait échappée à cette règle. Sur les désormais 27 candidats, un parmi eux semble faire l’unanimité. Ibrahim Boubakar Keita ou « IBK », serait il le futur président du Mali ?
Après 12 jours de campagne ou chaque candidat essai autant qu’il peut de convaincre un électorat malien septique et dubitatif, les choses se préciserait certainement pour Ibrahim Boubakar Keita dit « IBK ». Pour qui suit l’actualité du coté du Mali de très près, il ne serait pas ni illusoire, ni abject de se rendre compte qu’un consensus pourrait se faire autour de cette personnalité politique. Rompu aux arcanes des relations internationales, IBK durant sa carrière politique a occupé les hautes fonctions de premier ministre et de président du parlement Malien. Son parcours impose à cet effet respect. Dans sa volonté de servir le Mali au haut plus niveau, il sera successivement candidat aux présidentielles de 2002, 2007, celle de 2013 en cours. Dans un Mali en quête de paix, de stabilité et de renouveau, IBK se veut servir son pays dans la transparence et la responsabilité. Il le dit d’ailleurs si bien « Pour l’honneur du Mali, je veux construire une république exemplaire. Je rétablirai l’autorité de l’Etat. Je renforcerai nos institutions. Je moderniserai notre fonction publique. Je combattrai la corruption ».
IBK mali
La présidentielle du 28 juillet prochain ne peut être une simple joute électorale pour les maliens. Il est impérativement question de sortir de cette crise fratricide en faisant le choix qui puisse rassembler tout le peuple malien autour des valeurs sur lesquelles s’est construite son histoire et son unité. Ainsi il faudra nécessairement un homme d’expérience pétri de talents pour faire face aux multiples défis importants pour la reconstruction du pays. Ibrahim Boubakar Keita qui n’est pas un nigaud dans la sphère politique, pourrait faire profiter à ce Mali sa haute idée de l’Etat, son sens de la droiture et de la responsabilité. A l’heure où la démagogie et les dénigrements sont devenus légion, le peuple Malien gagnerait de garder sa lucidité et ne point s’éloigner de l’objectif, le Mali. Une semaine avant le premier tour, l’on ne peut seulement espérer que la suite se passe sans heurts et qu’au soir du 28 juillet, le Mali suive l’exemple du voisin Sénégalais.
Par ailleurs, mobiliser des foules ne voudrait pas forcement dire, avoir un électorat acquis à cause. La vérité des urnes est tout autre !
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