Après la dissolution du CNRDRE : Cheick Modibo Diarra et son gouvernement doivent partir #aBamako

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Après la dissolution du CNRDRE : Cheick Modibo Diarra et son gouvernement doivent partir

Publié le vendredi 15 juin 2012 | La Nouvelle Patrie

© Reuters par DR
Présidence : Le président de la république reçoit le premier ministre Malien
Samedi 26 mai 2012 . Abidjan. Le président de la republique de cote d’Ivoire son excellence Allassane Dramane OUATTARA reçoit le premier ministre Malien Cheick Modibo DIARRA

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Activités du CNRDRE

Le peuple du Mali ne fait pas confiance à Cheick Modibo Diarra, pas en tout cas depuis l’horrible attentat du 21 mai dernier. Il a choisi son camp, celui des putschistes. Une attitude qu’il n’ d’ailleurs jamais réussi à dissimuler. Face à la nouvelle situation, il ne peut et ne doit survivre à l’instance politico- militaire avec qui, il recevait ses ordres.

Cheick Modibo Diarra, Premier ministre de transition du Mali
Réaction épidermique à la force de la décision des instances internationales, le PM de l’ex junte et ses affidés ont promptement pondu une déclaration piteusement publié par le ministre de la Communication. Le PM comme si les maliens n’avaient aucun sens d’une bonne lecture des évènements et pour trouver parade à la junte et sans aucune consultation, a décidé de l’érection d’un comité militaire qui sans le dire, maintien le CNRDRE sans son appellation originelle. Souvenir des temps anciens, ils se seraient souvenus d’un comité Militaire d’une autre époque. Celui de son général de beau – père renversé par la révolution ^populaire du 26 mars 91. L’orphelin inconsolable qu’est devenu non pas le PM du Mali mais du Camp Soundiata, Cheick Modibo s’agite. Sans le CNRDRE, il ne croit pas à son existence, celle d’un chef de gouvernement qui ne voudrait en réalité jamais rendre compte au président de la Transition pour qui, il n’éprouve aucune sympathie. Son mentor et non moins beau – père garde intact ses aversions pour tous ceux qui ont directement ou indirectement participé à la révolution du 26 mars. Moussa Traoré connaît Dioncounda Traoré, son régime a eu en découdre avec lui.
C’est fort de tout ce qui précède, que le PM, Cheick Modibo Diarra travaille à la pérennisation du CNRDRE qu’importe la dénomination, d’où son nouveau comité militaire. Le conseil extraordinaire qui s’est réuni sous sa présidence mardi dernier, a décidé de ce qui suit« ….Suite à la signature de l’Accord cadre du 6 avril 2012 entre le Médiateur de la Communauté des Etats de L’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Comité de Redressement de la Démocratie et de la Restauration de l’Etat (CNRDRE), il est apparu nécessaire de prendre un certain nombre de textes législatifs d’accompagnement du processus de la transition. L’adoption du présent projet de loi qui s’inscrit dans ce cadre vise à améliorer les conditions de travail et de vie du personnel des Forces Armées et de Sécurité afin de lui permettre de s’acquitter efficacement de ses missions de défense de l’intégrité du territoire national et de maintien d’un climat de paix et de quiétude propice au développement économique et social du pays… »
Mais, face à cette autre forme d’accaparement du pouvoir, la communauté internationale se doit de garder les yeux bien ouverts. Après la dissolution du CNRDRE, c’est au gouvernement et son chef de rendre le tablier. Cheick Modibo Diarra ne peut pas diriger le gouvernement de Transition du Mali en raison de ces accointances familiales avec l’ancien président de la république considéré désormais comme étant le vrai mentor du putsch du 22 mars.
Kamaye Kondo

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