Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Commune II: la poste sise sur la rue Titi Niaré cédée à 400 millions de francs CFA par un édile
Publié le mercredi 2 octobre 2019  |  L’Inter de Bamako
Comment


La poste en Commune II, propriété des quartiers Niaréla et Bagadadji a été démolie par un quidam qui l’aurait achetée. Un patrimoine qui appartient aux deux (02) vieux quartiers de Bamako sous la bonne garde des deux familles fondatrices Niaré et Touré.
Selon plusieurs sources concordantes, ce serait un des fils d’une deux (02) familles fondatrices Niaré et Touré, élu municipal de son état, qui aurait cédé la poste à un quidam à 400 millions de francs CFA avant de prendre la tangente pour Paris.
L’acheteur ce serait heurté à la colère des habitants suite à la démolition de leur patrimoine. Quand la terre devient un fonds de commerce chez les «démocrates sincères et convaincus», il faut prier fort !

Commune II, Bagadadji en chantier: arrêt des travaux
Les travaux commencés bruyamment, en mars 2019, sont aussitôt arrêtés faute de fonds. Où sont partis les fonds ? Une bonne partie du vieux quartier de Bagadadji est en chantier. Plusieurs rues sont inaccessibles, l’eau des pluies y stagne. L’école de la République est dans un trou entourée d’eau usée et d’ordures. Le commerce à ces endroits est presque arrêté.
Les commerçants de ces rues s’en remettent à Dieu. On a l’impression qu’il n’y a pas d’élus nationaux en Commune II et précisément à Bagadadji, où les habitants sont des laisser pour compte. Pas de routes, pas de rues, des eaux usées inondent les rues, les installations d’électricité et d’eau à ciel ouvert, des tas d’ordures un peu partout, et dire que l’Assemblée nationale du Mali est à Bagadadji.

Saviez-vous pourquoi Charles De Gaulle à sacrifier les indépendances des pays africains ?
Il y a quatre (04) raisons:
La première, c’est le rang de la France à l’ONU avec un cortège d’États clients qui votent à sa suite.
La deuxième, c’est l’accès aux matières stratégiques (pétrole, uranium) ou juteuses (bois, cacao etc.).
La troisième, c’est un financement d’une ampleur inouïe de la vie politique française, du parti gaulliste d’abord, et puis de l’ensemble des partis dits de gouvernement, à travers des prélèvements sur l’aide publique au développement ou la vente des matières premières.
La quatrième raison, c’est le rôle de la France comme sous-traitante des États-Unis dans la guerre froide, pour maintenir l’Afrique francophone dans la mouvance anticommuniste, contre l’Union soviétique.

L’apport des pays africains francophones aux Nations-Unies
Les États africains sont membres des principales organisations internationales, mais ils ont peu voix au chapitre dans cet ordre international.
En 2005, l’ONU comptait, cent quatre-vingt et onze (191) États membres, joue un rôle croissant dans son aide à l’Afrique et comme force d’intervention. En 1945,51 pays africains sont membres fondateurs de l’ONU.
Le poids politique de la France dans les pays africains s’explique par une multitude de facteurs y compris la crainte du chaos et la volonté de prévenir des conflits, par la politique de défense de la francophonie, par des relations de clientélisme, et la constitution de réseaux conduisant à des financements de partis politiques français ou par les voix apportées par les pays francophones aux Nations unies.

Jacques Chirac, L’Africain, décédé le 26 septembre, et l’Afrique
En 1995, Jacques Chirac succède à François Mitterrand. Ancien conseiller de Georges Pompidou, le nouveau président a été formé et lancé en politique par deux hommes influents: Marcel Dassault, tête de proue de l’industrie militaire française, et Pierre Juillet, homme clef des services secrets.
Maire de Paris, depuis 1976, secondé par Charles Pasqua et Michel Roussin, Jacques Chirac semble n’avoir reculé devant rien pour rassembler les fonds nécessaires à la conquête du pouvoir.
L’affaire des marchés publics d’Ile de France, l’affaire des HLM de Paris, l’affaire Schuller, l’affaire Méry ou encore l’affaire Elf ont levé le voile sur de vastes systèmes de détournement de fonds publics, à des fins de financement politique. Une partie de ces fonds aurait transité par l’Afrique, la Cote d’Ivoire, le Cameroun ou le Congo-Brazzaville, avec l’aide d’intermédiaires comme Jean-Pierre Soizeau,membre des services secrets, responsable d’une dizaine d’entreprises dont la plupart implantées dans des paradis fiscaux.
Soizeau décédera malheureusement avant d’être interrogé par la police. Dès son élection Jacques Chirac place Jacques Foccart à la tête de la cellule africaine de l’Elysée où il restera jusqu’à sa mort, en 1997.
De 1995 à 2007, la politique africaine du président s’inscrit dans la continuité de celle de ses prédécesseurs: soutien aux dictatures, affairisme, ingérence, double-discours. Raison pour laquelle on comprend aisément la corruption, le détournement de fonds des chefs d’États africain érigé en système de gouvernance.
Commentaires