Santé: Lutte contre la mortalité maternelle, infantile et néo natale aux frontières ivoiro-maliennes. Des ONG s’impliquent

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Publié le mercredi 2 octobre 2019 | aBamako.com

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Lutte contre la mortalité maternelle, infantile et néo natale dans les frontières ivoiriennes et maliennes
Enquête Santé Tengrela (Côte d’Ivoire) –Kolondieba (Mali) Lutte contre la mortalité maternelle, infantile et néo natale dans les frontières ivoiriennes et maliennes. Des ONG sonnent l’alerte.

Des organisations non gouvernementales (ONG) intervenant dans la lutte contre la mortalité maternelle, infantile et néo natale dans les villes, villages et hameaux situés aux frontières tant du côté du Mali que de la Côte d’Ivoire ont exprimées le 22 septembre 2019 dans la ville de Kolondièba au Mali située à 90 kilomètres de celle de Tengrela en Côte d’Ivoire leurs préoccupations de participer activement dans la coopération transfrontalière pour le bien être des femmes en état de grossesse, des nouveaux nés, avant, pendant et après l’accouchement.

Elles ont fait cette déclaration lors d’un point de presse, le 22 septembre 2019, juste après les festivités marquant le 59e anniversaire de l’indépendance de ce pays ou une forte délégation ivoirienne conduite par le préfet du département de Tengrela Cyrille Ambroise Diomandé a prit part aux côtés du préfet du cercle de Kolondieba Karifa Koné.

Les structures communautaires maliennes et ivoiriennes ont fait remarquer que l’éloignement de ces localités fait qu’elles ne bénéficient pas des services publics appropriés au temps opportun et vivent dans une précarité, car loin des grandes villes et capitales ou existent les services dits services publics adéquats.

Mme Zouroukou Alima-Traoré coordonnatrice de l’ONG Association Malienne pour la Protection et le Développement de l’Environnement au Sahel (AMPRODE/SAHEL). Une structure qui intervient dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet de Communication Communautaire et le changement de comportement social au Mali (CC-Mali), financé par l’USAID.« Ce nouveau programme vise à informer et sensibiliser les populations cibles du cercle de Kolondièba sur les signes et dangers annonciateurs à travers les gestes corporels et les chansons afin de leur permettre de prendre à temps réel les décisions appropriées...».

Pour l’ivoirienne Mme Fofana Simone Konaté en service dans une structure sanitaire « La Côte d’Ivoire dispose un taux de couverture vaccinale avancée. Notre objectif est d’emmener nos frères et sœurs des localités frontalières de ce pays frère à faire scrupuleusement les vaccinations avant la traversée de la frontière... malheureusement des incompréhensions surgissent quelques fois aux postes frontières avec nos agents quand ils exigent aux usagers de la route la présentation des carnets de vaccination qui attestent qu’ils sont à jour. Donc protégés et ne peut contaminer ou n’a pas de maladie contagieuse. Ensuite nous obligeons ceux qui ne l’ont pas fait à prendre leurs vaccins. Par contre d’autres personnes nous évitent en empruntant des voies contournée.» a déplorée Mme Fofana.

Alors que les populations des deux pays voisins sont liés par des liens séculaires fréquentent mutuellement et quotidiennement leurs structures de santé publique peu importe le coût et la qualité des soins.

« Ici à Tengrela (Côte d’Ivoire) des gens préfèrent aller se faire soigner au Mali parce que les coûts des soins médicaux sont moins chers, accessibles à tous par rapport à la Côte d’Ivoire ou les coûts sont jugés élevés, exorbitants » a relevé de son côté Mlle Maïmouna Diabaté gestionnaire d’un salon de couture.

Abdoulaye Koné ( Kolondièba Mali) « Nous préférons aller se soigner en Côte d’Ivoire car la santé n’a pas de prix … » .Vivement que la coopération transfrontalière dont les jalons sont lancés par les préfets du département de Tengrela Cyrill Diomandé Ambroise et Karifa Koné du cercle de Kolondièba qui avancent surement avec l’adhésion du département de Kaniasso (Côte d’Ivoire) et du cercle de Kadiolo (Mali) atteignent ses objectifs pour le bien être et le vivre ensemble entre les deux peuples ivoiriens et maliens a souhaité Ouattara Yalamissa une autre autorité traditionnelle du Mali.

Enquêtes réalisée par Aly OUATTARA

A Kolondièba (Mali) et Tengrela (Côte d’Ivoire)

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