Après un temps d’accalmie sur le territoire malien, il a fallu la sortie du Président Nigérien, Mahamadou Issoufou pour dénoncer ce qu’on appelle connivence entre la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) et le report du 38ème Comité de Suivi de l’Accord (CSA) qui devrait se tenir à Kidal, pour qu’on assiste à la multiplication des attaques sur le terrain. C’est ce qui amène les uns et les autres à affirmer que l’histoire a donné raison au Président Mahamadou Issoufou.
Il ressort des constats que la plupart des attaques djihadistes, dans la zone frontalière entre le Mali et le Niger trouvent leurs foyers plutôt sur le territoire malien, alors que les groupes armés signataires de l’accord doivent joindre leurs forces à celles de l’armée pour combattre les terroristes.