Suite à la crise sécuritaire qui a pris en otage le Mali depuis les événements de 2012, plusieurs militaires de nationalité différente existent dans ce pays. Cette situation est saisie par certains pays pour mieux nourrir leur projet d’armement militaire faisant du coup du Mali un laboratoire militaire.
« Le Mali est un endroit idéal pour tester de nouvelles technologies », rapporte Défense Web les propos de Jury Pajuste, capitaine de réserve à la division du programme de défense de Milrem Robotics. Sous le coup de l’émotion engendrée par l’utilisation, pour la première fois, par le contingent estonien servant au compte de la mission de l’ONU au Mali du véhicule de patrouille sans pilote (THEMIS UGV), le capitaine Pajuste a fait cette déclaration qui sera appuyée par le lieutenant Madis Parnpuu qui explicite : « Nous menons actuellement nos premières tentatives d’implication des UGV dans les patrouilles, en identifiant et en éliminant les goulots d’étranglement techniques et procéduraux, et en testant diverses options d’utilisation des UGV et d’intégration de l’unité dans les opérations. »
On se croirait directement dans un laboratoire. Bienvenu alors dans la nouvelle Afghanistan ! Comme pour justifier le choix porté sur le Mali, le ministre de la défense estonien souligne : « Le Mali est l’une des régions les plus difficiles du monde en raison de la roche de lave, du sable meuble et des températures élevées pouvant aller jusqu’à 50 degrés Celsius. Ces conditions permettront de tester la capacité Themis de Milhrem Robotics », explique-t-on sur Defense Web.
Ces propos ne laissent aucun doute que la situation qui prévaut au Mali fait du bien à certaines personnes, notamment les chercheurs dans le domaine de l’armement. Ce qui nous fait penser à un penseur américain qui doutait de la volonté que les problèmes existant dans le monde finissent un jour dans la mesure où plusieurs personnes tirent leur épingle de jeu dans ces situations de crise.
Le Mali étant une zone parfaite pour tester la capacité de certains équipements militaires, comment veut-on que la crise sécuritaire qui secoue ce pays puisse prendre fin ? Sans tomber dans une forme de théorie de complot qui tue l’amour de la recherche et conduit à l’inaction, il convient quand même d’avoir peur de la situation au Mali qui profiterait à certains grands fabricants d’armes dans le monde.
Car si les armes les plus sophistiquées sont fabriquées tous les jours, il faudrait bien créer un cadre pour tester la performance de ces fabrications. Pour ce faire, il faut baliser un terrain. C’est cet endroit qui serait vite trouvé au Mali à cause de sa crise sécuritaire du Nord et du centre. Un pays où les terroristes font leurs lois sans que les autorités trouvent des moyens pour y mettre fin et apporter la protection maximum aux citoyens et à leurs biens comme ils se doivent de faire. En conséquence, ces citoyens ne bénéficiant pas de la protection de leur État deviennent comme des rats au service des chercheurs.
Les rats du laboratoire Mali risquent de passer des décennies avec l’épidémie qui les guette. En tout cas, tant que les tests des armements ne prennent pas fin. Chose qui n’arrivera pas puisque les guerres existeront. C’est un phénomène de cause à effet qui reste difficile à dénouer avec précision.