Depuis une semaine le candidat de la Codem et des Pur Housseini Amion Guindo à la tête d’une forte délégation sillonne le pays dogon dans le cadre de la campagne présidentielle. Cette tournée de Poulo dans la région de Mopti aura été celle du social et des relations interpersonnelles avec ceux – là qu’il appelle lui même sa « base sociale » et dont il est si friand. Avec cette stratégie participative Poulo marque des bons points. Les étapes de cette visite.
Poulo marque des bons points. La délégation a quitté Sikasso ce mercredi 14 mai pour la région de Mopti, avec comme 1er escale Koutiala.
Même si cette tournée était officieusement dédiée à une tournée familiale et personnelle du président Poulo, mais responsabilité oblige, la délégation ne pouvait s’arrêter à Koutiala sans passer dire bonjour aux responsables de la section CODEM, dont les résultats sont élogieux dans le cercle (139 comités, 26 sous sections, 61 conseillers…),
l’objectif de cette étape préliminaire de Koutiala était clair : chercher la bénédiction de ses parents, amis, notabilités et alliés concernant sa candidature aux prochaines élections de juillet 2013.
Ainsi cette première étape nous a amené chez son frère A. Guindo, chez Lala Aïcha, l’un des plus grands soutiens de la CODEM et de son président dans le cercle de Koutiala. Les visites se sont terminées dans son ancienne famille d’adoption l’année où il passait le BAC à Sikasso. Une histoire très émouvante et qui démontre de l’engagement du jeune Dogon a réussir par tous les sacrifices.
En effet, Poulo attendait le soir que tout le monde soit couché dans la famille Dembélé, pour se faufiler avec son complice, Adama, fils du gendarme Dembélé, dans l’arrière cour de la famille pour y passer la nuit sur les bancs de visiteurs et repartir dans la rue aux premières lueurs du soleil. Six mois dans ce jeu de cache – cache jusqu’à ce que M. Dembélé apprenne la supercherie et décide d’accueillir le jeune adolescent sous son toit.
20 ans après, c’était une énième occasion pour Poulo de remercier la famille pour tout son soutien en son endroit, témoigner de sa gratitude et demander la bénédiction et la permission de son père adoptif, aujourd’hui à la retraite, de se présenter aux prochaines élections présidentielles.
Connaissant la perspicacité de Poulo à entretenir ses relations personnelles et son sens de la reconnaissance, la cause était déjà acquise d’avance. A l’ordre du jour, c’était remerciements, gratitudes, respect mutuel…
L’étape de BANDIAGARA
À Bandiagara, les responsables de la section CODEM sont venus passer les premiers instants de la matinée au domicile familial du président afin d’échanger et de prendre des nouvelles. D’entrée de jeu, Poulo a tenu encore une fois à rappeler que cette sortie n’est pas une sortie politique mais sociale, dans un objectif de rapprocher encore une fois sa base sociale.
On aurait dit que l’ambiance de la cour familiale n’aura été aussi gaie. Toute la famille était réunie au milieu de la cour, ça chantait, ça dansait, ça criait de joie, ça scandait le nom de Poulo dans tous les refrains. Une bonne heure dans la bonne humeur et dans la bonne ambiance amicale et fraternelle qu’à suscité cette visite de Poulo dans la demeure familiale de feu Amion Guindo à Bandiagara.
Aucune famille (Cissé, Kassogué, Ouologuem, Tembely, Bamia, Djiguiba, Saye, Kodio, Anne, Dia…), aucune notabilité, aucun leader religieux, aucune famille amie ou voisine y compris les premiers responsables de certains partis politiques comme Moussa Tembely, responsable URD de Bandiagara et Yakama Tembely, responsable RPM de Bandiagara, deux amis de longue date qu’il a tenu à saluer jusque dans leurs domiciles. Un geste qui traduit l’enracinement de l’homme dans nos valeurs culturelles et sociales… « Pour moi, il n’y a pas de politique sans véritable base sociale, que nous soyons du nord, comme du sud, de droite comme de gauche, musulmans, chrétiens ou animistes, nous devons construire ensemble… ».
Au titre des notabilités visitées, nous pouvons citer entre autres : le chef de village, les trois imams des trois quartiers de Bandiagara, les huit chefs de quartier, les trois conseillers de quartiers, le chef de Kambary, le maire, le curé de la paroisse, le pasteur du cercle, et j’en passe!
L’étape de SANGHA
À L’arrivée de la délégation à Sangha, une foule en liesse attendait le fils du pays des falaises à l’entrée de la ville. Hommes, femmes, enfants, vieillards, tous étaient venus accueillir Pour leur témoigner leur soutien et leur reconnaissance pour tous les services rendus à la communauté. L’immense foule a escorté le président entre chants et danses jusqu’à la demeure de Pema Dolo, grand notable de Sangha. Une véritable base sociale à lui tout seul.
L’étape de BAMBA
Tout comme à Bandiagara, Poulo était très à l’aise au milieu de chemins rocailleux entre les falaises, il a fait office de bon guide pour nous conduire là où il lui a fallu marcher 8 kms par jour pour se rendre à l’école, là où il a vu sa sœur aînée et son frère cadet mourir à peine une semaine d’intervalle sans jamais savoir ce qui les avait tués. Car tout simplement, 30 kms à la ronde il n’y avait pas un seul médecin. Il s’en rappelle comme si c’était hier.
Fils d’Amion Guindo, ancien chef de canton de Bandiagara et natif de Bamba, Poulo à reçu les 33 chefs de villages composant la commune de Bamba, là où son père les recevait quand il était chef de canton, dans le hall couvert du domicile familial.
Il a reçu à la même place à tour de rôle les leaders communautaires des villages de la falaise, les imams, les femmes…
Là aussi, le message était on ne peut plus clair, que l’on pourrait transcrire : « J’ai décidé de présenter ma candidature aux élections présidentielles prochaines, je viens très humblement demander vos bénédictions en tant que fils, en tant que frère, en tant qu’ami, en tant que voisin… Soyez de ceux-là qui soutiendront ma candidature par des prières, soyez de ceux-là qui emboîteront le pas à Sikasso pour me soutenir. Je ne saurais entamer une telle aventure sans venir demander la bénédiction de ceux-là qui m’ont vu grandir! »
Aucune famille n’aura été épargnée par la soif de proximité, il est passé dans chacune d’elles pour échanger, ne serait-ce que quelques mots et prendre des nouvelles. Il se rappelle le nom de chaque chef de famille, chaque camarade d’âge, dans chaque village et chaque hameau.
Toutefois, l’objectif majeur de cette étape était de se recueillir une énième fois sur la tombe de son défunt père, Amion Bakin Guindo, ancien chef de canton de Bandiagara.
Le passage dans la Commune de DIANKABOU, cercle de Koro aura été marqué par une halte rapide chez Ibrahim Poudiougou, Chef de village du quartier Dogon de Diankabou, et chez Souleymane Barry, chef de village du quartier Peulh. Les deux notabilités ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme cette visite de Poulo au pays de ses pères.
Sur la route de Bankass, MADOUGOU, NANGADOUROU, YOUDIOU, Tireli…. Aucun village n’aura été dépassé sans un bonjour de courtoisie…
MOPTI : la Venise malienne
Apres une brève rencontre avec la section CODEM de Mopti, Djibi, pour
échanger et leur expliquer très clairement le sens de sa mission de type social auprès des notabilités de Mopti.
Encore une fois, le marathon Poulo est passé par là. Parmi ces visites, nous vous citerons entre autres :
Le domicile du Chef de village Kissima Touré chez qui s’étaient retrouvés tous les chefs de quartier de la ville de Mopti; le Grand Imam de Mopti, Yakouba Konaké…
Diawore Konaké; Famille Mamadi Konaké; Famille Djenepo; Famille Amadou Guindo au quartier Komogueul 1; Famille Djibi Seri, secrétaire général de la CODEM à Mopti; Nouhoum Samassekou, chef des forgerons de Mopti appelé communément Baylo par les siens; Famille Ibrahima Tembely, ancien député…; Visite de courtoisie chez le Chef de quartier de Madina Coura.
Poulo a été convié par le collectif des imams du quartier Madina Coura de Mopti pour une séance de bénédictions pour lui témoigner leur soutien et leur reconnaissance!
Ensuite cap sur SEVARE où la délégation a d’abord été reçu par l’Imam Bouma Diallo et ses fidèles et responsables religieux et imams du secteur 1.
Ensuite les visites se sont poursuivies chez Le Chef de quartier du secteur 2 (EL HADJ Yaya Bocoum); Chez l’Imam du secteur 3 (Ousmane Haidara , Malim Koroba); Le Chef de quartier du secteur 3 (Barka Sidibé); L’Imam du secteur 1 de Sévaré, Moustaph Cissé, la Famille de Amadou Toumani Touré et dans la Famille Konipo.
Au cours de cette sortie, jamais il n’aura été question de politique. Aucune rencontre politique ni de meeting. Le message était très clair : « le fils, le frère, l’ami, le voisin vient demander la bénédiction des siens pour soutenir l’homme dans son combat de tous les jours »
De Sikasso à Mopti, Nulle part il n’aura été question de présenter Poulo car tous le connaissent et vice-versa. À croire qu’il a éternellement vécu dans chacun de ces cercles, communes, villages, hameaux.
Partout la mobilisation aura été à la hauteur, pas forcément en nombre d’individus compte tenu de la nature même des visites, mais toutes les notabilités et tous les leaders communautaires ont toujours trouvé le moyen de se regrouper dans un seul endroit pour saluer le fils du pays et écouter son message.
Partout, des cadeaux et des présents ont été offerts au président Poulo Guindo : bœuf, béliers, volailles, lait, kolas, déjeuners et repas de toute sorte, une véritable communion avec les populations.
Tous ont adhéré et tous ont donné le même message : « Nous te soutiendrons en dehors de toute appartenance politique car nous te connaissons et aussi parce que tu ne nous as jamais oubliés. Nous te soutiendrons parce que tu connais nos problèmes et nos réalités et que tu as besoin de plus de pouvoir pour continuer à nous soutenir comme tu le fais déjà, bien avant d’être député à Sikasso »
Sikasso aura été porté par la voix du président durant tout son parcours, il a toujours tenu à remercier l’ensemble de la région de Sikasso pour leur soutien qui lui a permis d’être député et de faire son entrée en politique. En effet, avant cette première élection en 2007, Poulo n’avait jamais milité dans aucun parti politique.
L’esprit de dépassement de soi aura été un fait marquant de cette tournée matérialisée par la visite rendue par le président de la CODEM aux 2 responsables RPM et URD de Bandiagara, au titre de ses relations personnelles avec ces derniers, antérieures à la politique.
Aujourd’hui, dans ses propos, le député élu à Sikasso, 43 ans, vice-président de l’Assemblée Nationale et président de CODEM est décidé à mettre le Mali au-dessus de sa propre personne et de son parti pour porter haut les couleurs du changement, ce désir de changement tant sollicité par le peuple et dont il a lancé le concept pour la 1ère fois en 2008 sur les principes de « Tournant générationnel » et de « Rajeunissement du leadership politique au Mali ».
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