Alors qu’il a 18 ans de présence effective à l’Agetipe-Mali, dont 8 au poste de Directeur général, Boubacar Sow entend désormais briguer un troisième mandat pour tomber dans un contrat à durée indéterminée. Ce, en violation flagrante des textes en la matière.
Selon certaines indiscrétions proches de l’Agence, le président Moussa Amion Guindo et son complice de directeur auraient convoqué une assemblée générale sans envoyer le moindre document relatif à l’ordre du jour. De la pure manipulation.
En effet, depuis 1991, les convocations a une assemblée générale sont envoyées quinze jours à l’avance, avec accusé de réception. Elles contiennent l’ordre du jour, la date, l’heure et le lieu de la réunion et sont toujours accompagnées des documents y afférents. L’une des vertus de l’Agence, notamment la transparence, est ainsi violée. Pour profiter de cette situation conflictuelle, le président et son directeur demandent à un administrateur de signer une procuration et déléguer tous ses pouvoirs à un autre pour leur forfaiture. Quelle tristesse ! Quelle gouvernance ! A présent, on comprend pourquoi le président Moussa Amion Guido est, lui aussi, en train de faire un second mandat. Complicité exige !
Face à cette situation gravissime, des observateurs estiment que le gouvernement malien doit procéder à un audit de la vente de l’ancien siège de l’Agetipe. Mieux, il faut, affirment-il, un audit sur les mains vidanges de l’Agetipe qui se chiffrent à plus d’un milliard de FCFA au profit des entreprises, des bureaux d’études qui ont gagné, devant les tribunaux, contre l’Agence dans la mauvaise gestion des marchés, sous la conduite de Boubacar Sow. Cette situation cumulée de main vidange ne sort dan aucun rapport du DG actuel
Ils souhaitent enfin un audit sur les marchés de réhabilitation des infrastructures du nord.