Le nouveau PPP, Parlement populaire du peuple veut sauver une République qui tangue et qui se cherche après une violation flagrante de la Constitution à travers la prorogation éhontée du mandat des députés. Les jeunes du Parlement populaire du peuple se préparent à faire parler d’eux durant cette nouvelle rentrée parlementaire.
Le PPP s’appuie sur la Constitution dont la défense constitue pour eux toute leur raison d’être. Et en tant que jeunes et patriotes ils se doivent de protéger et défendre cette Loi fondamentale. Pour cette jeunesse consciente, « le mandat des députés est terminé et rien ne saurait justifier leur présence à l’hémicycle à fortiori de tenir une session ».
La prorogation de leur mandat est une violation flagrante de la constitution à son article 121 qui décrète la désobéissance civile. A en croire les députés du Parlement du peuple : « La légalité appartient à l’Etat et la légitimité au peuple ».
Pour le PPP, la rentrée parlementaire d’octobre 2019 est un véritable camouflet et les députés du Parlement du peuple ne vont pas l’accepter. « Isaac Sidibé et ses députés qui sont dans notre Parlement sont obsolètes et ne peuvent après la fin du mandat à eux confié par le peuple souverain du Mali ».
« Les responsables de ce mouvement non violent sont très déterminés à jouer leur partition dans le cadre de la défense de la Constitution en manifestant contre cette rentrée parlementaire d’octobre. Le Mali est malade, ses députés sont obsolètes et malgré tout ils accompagnent le gouvernement et votent en toute illégalité des lois. C’est un constat de trahison du peuple par les députés. Les députés sont aujourd’hui à la solde du gouvernement ».
Par cette sortie hier lundi, les députés du Parlement du peuple entendent faire une mise en garde contre toute forme de révision constitutionnelle et qu’ils considèrent comme un complot international contre notre pays. Et c’est debout comme un seul homme que nous pourrons empêcher cette révision constitutionnelle. Nous sommes mal gouvernance et tous les maliens en sont conscients. C’est donc le moment de nous lever cette mauvaise gouvernance qui est la mère de tous les maux du Mali.