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Face A MOUSSA SINKO : IBK réagit et met en garde
Publié le mardi 8 octobre 2019  |  Notre Printemps
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© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Le président de la République sans langue de bois dit à ses détracteurs que parler de coup d’Etat est absurde aujourd’hui.


C’est par un tweet posté sur sa page que le général Moussa Sinko Coulibaly, ancien compagnon du général Amadou Haya Sanogo, a laissé le président et tout le monde qui gravitent autour de lui perplexes et confondus. Visiblement touché par la perte absurde de 38 militaires à Boulikessi et Mondoro, l’ancien candidat à la présidentielle de 2018 a déclaré : « Il est impérieux de mettre fin à ce régime incompétent pour abréger la souffrance du peuple… La nation est meurtrie par l’incompétence du régime d’une médiocrité à nulle autre pareille. Il est temps de trouver des moyens pour mettre fin à cette gouvernance scabreuse ».

Ces propos ont été partagés sur les réseaux sociaux. Le président de la République IBK est sorti de sa réserve. « Le Mali a, aujourd’hui, plus que jamais, besoin de solidarité, de se resserrer et n’a pas besoin des nostalgiques des coups d’Etat ». Et pourtant ce sont les putschistes qui l’ont aidé en 2013. Et en réponse le président dit : « Aucun putsch ne prévaudra au Mali, qu’on se le dise. Et je crois que cela n’est pas du tout à l’ordre du jour et nous ne saurons nous inquiéter. Mais je tiens à dire combien cela est absolument ignominieux, indécent dans les temps où nous sommes ».

Cette sortie du général du CNRDRE a toutefois ébranlé ces anciens compagnons de 2013. Et il doit être clair dans l’esprit de tous que le putsch doit être dans les oubliettes.


Et dans une interview après le drame de Boulikessi et de Mondoro, le président a réaffirmé son soutien sans failles aux forces armées et de défense. « Que nul ne pense que nos éléments n’ont pas été à la hauteur, ils ont été braves jusqu’à la témérité. Beaucoup sont morts les armes à la main ».

Il a affirmé haut et fort que le Mali est en train de subir les conséquences de la chute du régime libyen qui a ouvert la boite au pandore. Cette réponse du président Kéita à son ancien ministre de l’administration territoriale de 2013 est diversement interprétée par les populations. Des répliques fortes, des révélations tonitruantes se préparent et sont attendues dans les jours à venir.

Affaire à suivre…

T.
Source : Notre Printemps
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