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Ouverture de la session d’octobre: le gouvernement sommé de respecter ses engagements
Publié le mardi 8 octobre 2019  |  Info Matin
Questions
© aBamako.com par A S
Questions orales à l`Assemblée Nationale du Mali
Des Questions orales ont été adressées à certains membres du gouvernement le 20 Juin 2019 à l`Assemblée Nationale du Mali.
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Le président de l’Assemblée nationale, Issiaka SIDIBE, a ouvert, hier lundi, les travaux de la session d’octobre consacrée fondamentalement à l’examen et l’adoption du budget d’État. Outre la loi de finances 2020, environ une quarantaine de projets de textes figurent au tableau.

L’invité d’honneur de la cérémonie solennelle d’ouverture de cette session était le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Alassane Bala SAKANDE. Y étaient également le Premier ministre Boubou CISSE accompagné de plusieurs membres de son gouvernement.
Dans son discours d’ouverture, le président Issiaka SIDIBE a évoqué plusieurs sujets d’actualité comme le dialogue national inclusif, le respect par l’État de ses engagements pris suite au blocus routier, l’insécurité dans le pays avec les récentes attaques à Boulkessi et à Mondoro.
Outre ces points, le président a exprimé ses inquiétudes à l’entrée sur la scène politique des mouvements non indiqués, sans citer nommément une association. Il rejoint ainsi la Cour constitutionnelle qui, à la veille de lancement des activités du mouvement politique des amis de l’iman Mahmoud DICKO, rappelait les textes et engagements pour la création d’un parti ou mouvement politique.
« Il est clair que toute création de formations politiques doit obligatoirement observer les principes fondateurs de notre République, c’est-à-dire le respect de la souveraineté nationale, de la démocratie, de l’intégrité du territoire, de l’unité nationale et de la laïcité de l’État. Aucun regroupement politique ne pourrait donc se constituer sur une base ethnique, religieuse, linguistique, régionaliste, sexiste ou professionnelle en violation de ces limites légales. Par conséquent, soyons républicains, soyons démocrates et exerçons notre démocratie en toute liberté, mais dans la légalité absolue ! », a-t-il déclaré.
Abordant la question du dialogue national inclusif dont les conférences locales ont débuté ce lundi, selon le président de l’Assemblée nationale, ce processus sera le cadre idéal d’échanges entre Maliens pour faire, en toute responsabilité, un diagnostic sans complaisance de la crise multiforme que vit notre pays afin d’y proposer des pistes de solutions durables. Mieux, il sera également la preuve que malgré nos divergences, « nous demeurons un peuple bien soudé dans sa diversité, un peuple fortement engagé dans la voie du consensus, du vivre ensemble et du progrès », est-t-il convaincu.
Il est également revenu sur les récents mouvements de revendications sociales de la population pour réclamer la réalisation des infrastructures routières où il n’a pas fait de cadeau au gouvernement. Selon lui, la situation est la conséquence de la non-prise en compte de l’alerte de l’Assemblée nationale donnée au pouvoir. Acculé, le gouvernement a fini par céder aux pressions en prenant des engagements. Ainsi, l’hémicycle demande au pouvoir exécutif de tenir, dans les délais, ses engagements.
« Je voudrais vous encourager, M. le Premier ministre, à tout mettre en œuvre pour honorer les différents engagements pris dans ce cadre, dans les délais prévus, et surtout à être davantage proactif sur ces genres de questions », a souligné l’honorable Issiaka SIDIBE.
Concernant, l’insécurité dans le pays, il a condamné les récentes attaques des positions de Famas à Boulkessi et Mondoro ayant de nombreux morts et des dégâts matériels très importants. En ces temps de guerre, comme IBK, il appelle également le gouvernement à la vigilance. À l’image du Mali, c’est l’ensemble des pays du G5 Sahel qui sont meurtris par ces attaques des ennemis de la paix.
En dépit des difficultés, le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, l’invité spécial de cette ouverture, est optimiste de l’issue de ce conflit : « Nous en sortons victorieux, car notre cause est juste. Nous en sortons victorieux, car notre amour pour la mère patrie n’est pas négociable. Nous en sortons victorieux, car nous saurons tirer de l’épopée du mandingue les exemples de courage, de vaillance et de détermination pour mener le combat. »

Par Sikou BAH

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