Le Commandant Ernesto Che Guevara, ayant promis de lutter contre l’impérialisme où qu’il soit et de transformer les pays colonisés en d’autres ‘’Vietnan’’, était devenu l’homme à abattre pour les Etats Unis d’Amérique. Et, très vite, la CIA a pris connaissance de sa présence en Bolivie.
Ainsi, un agent de l’implacable machine qui s’est infiltré parmi le groupe de guérilleros a, à bout pourtant (et dans le dos) mitraillé de plusieurs balles le Commandant Guevara.
C’était le 9 Octobre 1967.
En effet, dans une ferme perdue au bord du rio Nancahuazû, au sud-est de la Bolivie que le commandant Che avait implanté sa base d’entraînement.
Avec lui, il y avait dix-sept Cubains qui seront rejoints par des révolutionnaires Boliviens, formant un groupe d’une cinquantaine de personnes.
Mais, les problèmes s’accumulaient.
Il fallait d’abord supporter le climat de la jungle bolivienne, une géographie hostile, les maladies, les insectes.
Le petit groupe n’était pas adapté à ces conditions extrêmes et la région choisie était peu habitée.
Souvent, sans provision, El Che et ses guérilleros avaient dû manger de la viande de cheval. Les leurs.
Sans carte précise et sans communication, leur radio ne pouvait très souvent pas envoyer le moindre message.
Les communiqués de la guérilla étaient donc relayés par des paysans.
C’était dans cette situation extrêmement compliquée qu’El CHE et ses hommes menaient le combat pour la libération de la Bolivie.
Mais, ce que tous ignoraient, c’était que, parmi le groupe, il y avait des mercenaires achetés par la CIA pour éliminer physiquement le célèbre guérillero.
C’est ainsi que, par surprise, en ce 9 Octobre 1967, le commandant Guevara et sa petite troupe avaient été violemment pris d’assaut par un régiment du dictateur Bolivien Manchego de la Bolivie, doté de puissantes armes de guerre mises, à leur disposition par les Etats Unis d’Amérique. Objectif principal : tuer le commandant Che Guevara.
Le combat commença vers 13 heures.
El CHE fragmenta alors son petit groupe.
Blessé, il gravit une montagne, avec l’aide d’un de ses compagnons, Willy.
Les deux hommes tombent entre les mains de l’armée Bolivienne et sont conduits à La Higuera, un village à deux kilomètres de là, où on les enferme dans une école isolée.
Quelques heures après en ce 9 octobre 1967, l’ordre est donné aux agents de la CIA (qui avaient intégré le groupe des guérilleros), d’abattre leur encombrant et ‘’dangereux’’ prisonnier. Celui-ci ayant senti le coup, leur posa cette question : ‘’qui parmi vous est chargé de tuer son commandant ?’’
Un long silence s’en suivit.
C’est alors que Che se retourna et le soldat Mario Teran au service de la CIA, à bout portant, a, d’une rafale de mitraillette, mis fin aux jours du Commandant Che Guevara. Le Grand est mort les yeux ouverts.
Sa dépouille a été transportée à l’hôpital Nuestra Senora de Malta de Ville Grande.
Mais, même mort El Che faisait peur à ses assassins et leurs commanditaires. C’est pourquoi, avant d’exposer son corps aux Boliviens et au monde entier, ils ont délibérément tenu à ‘’l’embellir.’’
On l’a lavé, habillé et préparé selon les indications du médecin légiste, parce que, ‘’nous devions prouver son identité, montrer à la face du monde que le Che avait été vaincu. Il ne fallait pas qu’il y ait de doute possible sur son identité, car si on le présentait tel quel, sale, déguenillé, hirsute, les gens auraient eu des doutes,’’ précisait le général Prado-Salmon du régime dictatorial de la Bolivie.
Les lâches venaient de tuer physiquement l’homme qui souhaitait la bienvenue à la mort, ‘’pourvu qu’elle nous trouve sur le chemin de l’honneur.