SociétéIssa Kaou Djim, coordinateur de la CMAS: « Notre mouvement n’est ni avec le pouvoir et ni avec l’opposition, mais pour le seul intérêt du Mali »
Publié le mercredi 9 octobre 2019 | Le Procès Verbal
Lancée début septembre au Palais de la culture, la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (CMAS) a tenu, samedi 05 octobre 2019 à son siège sis à Magnambougou, en commune 6 de Bamako, une conférence de presse. Objectif: éclairer la lanterne de l’opinion publique sur les actions qu’elle compte mener dans les jours à venir. Cette conférence était principalement animée par Issa Kaou Djim, Coordinateur du mouvement, en présence de Mohamed Salia TOURÉ, président de la jeunesse et de certains membres de la CMAS.
En entrant dans le vif du sujet, le Coordinateur Issa Kaou Djim rappelle d’abord que la CMAS n’appartient pas à l’imam Mahmoud Dicko mais qu’il s’agit plutôt d’un regroupement qui vise à soutenir son combat pour le Mali. Pour Djom, l’homme a joué un très grand rôle dans la gouvernance, la paix et la stabilité du pays depuis son passage à la tête du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM). Aujourd’hui il fait partie des leaders religieux qui contribuent à la résolution des crises dans notre pays. C’est dans optique que la CMAS a été créée afin de soutenir l’imam.
Djim annonce qu’une grande conférence se tiendra du 3 au 4 novembre prochain au Palais de Culture sous le thème « l’imam Mahmoud Dicko face à la jeunesse : son implication citoyenne dans la gouvernance « . La CMAS tiendra bien d’autres activités du genre. Selon Djim, elle n’appartient ni à la majorité présidentielle au pouvoir ni à l’opposition politique: elle aura toujours pour but de défendre l’intérêt du peuple malien seul. Le regroupement est ouvert à toute association, à toute personne qui partage la vision de l’imam Mahmoud Dicko. La carte de membre est fixée à 1.000 francs Cfa et celle de soutien est à 10.000 francs Cfa.
Djim estime enfin que notre pays traverse une crise sans précédent et que pour en sortir, les Maliens doivent conjuguer leurs efforts.