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UEMOA : Des réformes en vue pour la libre Circulation des personnes et des biens
Publié le mercredi 9 octobre 2019  |  Le Pays
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Depuis le lundi dernier se tient à Ouagadougou, au Burkina Faso, le forum du 25e anniversaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Le thème retenu à cette occasion est : « UEMOA, 25 ans, ensemble relevons le défi de la libre circulation des personnes et des biens dans un espace communautaire sécurisé ». Ce forum, qui a pris fin hier mardi 8 octobre 2019, a enregistré la présence de plusieurs personnalités. Cette cérémonie a été présidée par le Président de la Commission de l’UEMOA, Abdallah BOUREIMA.





Des universitaires, des membres et du personnel des organes de l’UEMOA, des décideurs politiques de la région, tous ont pris part à ce forum marquant le 25e anniversaire de cette institution phare de l’Afrique de l’Ouest.
Le Président de la Commission de l’UEMOA a saisi cette opportunité pour mettre le doigt sur les acquis inestimables de l’organisation dans le domaine de l’intégration, voire dans la résolution des nombreux défis auxquels la sous-région reste confrontée.

« Notre espace communautaire fait face à une insécurité grandissante et multiforme, qui constitue un défi majeur pour la consolidation et l’approfondissement du processus d’intégration », a-t-il rappelé avant de préciser que ce forum vient à point nommé puisqu’il « offre une occasion utile de questionner nos outils et nos pratiques face à la problématique de la libre circulation des personnes et des biens ». Une problématique au cœur des ambitions ayant conduit à la création de la Zone de libre circulation des personnes et des biens en Afrique de l’Ouest (ZLECAF).



Toutefois, il déplore que malgré « l’institutionnalisation d’un visa unique avec l’adoption, en mars 2009, d’un acte additionnel instituant la politique commune de l’Union dans le domaine de la circulation et du séjour, des personnes non ressortissant de l’UEMOA », des usagers continuent d’être victimes des tracasseries routières sur certains corridors routiers comme celui de Sikasso-Côte-d’Ivoire ainsi que celui de Sikasso-Burkina Faso.

Rappelant les chiffres d’un rapport sur l’état de l’intégration, il précise que les perceptions illicites sur certains corridors routiers s’élevaient, en 2017, à 59.925 FCFA, sur les corridors Bamako-Ouagadougou passant par Hérémakono et 49.630 FCFA sur l’axe Abidjan-Bamako. Cette situation ne favorise pas, selon lui, les échanges intercommunautaires.

La question de la mobilité des étudiants entre les différentes universités de la zone UEMOA a également été évoquée au cours de cette rencontre

Le directeur exécutif de l’Institut des Futurs Africains, le Sénégalais Pr Alioune SALL, a animé la conférence inaugurale de ce forum sous le thème : « Enjeux de l’intégration et perspectives de l’Afrique en général et de l’Afrique de l’Ouest en particulier ».



Durant ces deux jours d’échanges, les participants ont eu à discuter entre autres de « l’accélération des réformes communautaires portant sur la libre circulation des personnes et du droit d’établissement ; les actions novatrices pour une liberté effective de circulation des personnes et d’établissement ; les conditions de l’effectivité de la réglementation et des législations communautaires en matière de commerce intra régional ainsi que les nouvelles approches à préconiser pour accroître le niveau du commerce intra régional ».

Ce forum a pris fin par de nombreuses recommandations afin de relever le défi de la Libre circulation des personnes et des biens dans l’espace UEMOA.

Notons quand même que cette question de la libre circulation des personnes et des biens en Afrique de l’Ouest resterait toujours problématique si nous savons la situation qui prévaut actuellement en Afrique du Sud. Une situation qui a engendré la quasi-fermeture des frontières sud-africaines à certains ressortissants comme les Nigérians et vice-versa. Cela depuis déjà près d’un mois. Chose qui ne favorise pas d’ailleurs la meilleure mise en place de la ZLECAF qui est porteuse d’espoir en ce qui concerne cette question.

F. TOGOLA

Source: Le Pays
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