Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Le ministre Michel Hamala Sidibé: une grosse déception !
Publié le mercredi 9 octobre 2019  |  le wagadu
Lancement
© aBamako.com par A S
Lancement du projet ATLAS
Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé a présidé la cérémonie de lancement du projet ATLAS, le 20 Juin 2019.
Comment


Sa nomination avait suscité beaucoup d’espoir. Mais force est de reconnaître, cinq mois après, que le ministre de la Santé et des Affaires sociales a déçu plus d’un Malien.

Écœurant ! Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé, se moque des Maliens. Cinq mois après sa prise de fonction, Michel Hamala Sidibé n’a entrepris aucune mesure concrète tendant à abréger la souffrance de la population. Il est pour le moment au stade des visites de prise de contact.

Michel Hamala Sidibé a indiqué, le mercredi 2 octobre, sur son compte Twitter, avoir effectué une visite inopinée au CHU du Point G de Bamako. «Constat : Equipements défectueux, contrat d’entretien et de maintenance trop coûteux pour une compétence inexistante. Il faut renforcer le plateau technique, certaines unités en personnel, la com, l’accueil et l’orientation», a-t-il écrit. Ce qui est dramatique, le ministre n’a annoncé aucune mesure à l’issue de cette visite, d’où la déception de plusieurs Maliens qui n’ont pas manqué de réagir sur les réseaux sociaux.

Le ministre Sidibé s’est tout simplement contenté de dénoncer. Ce qui dénote son aveu d’impuissance et /ou de faiblesse. Sinon, cette annonce devrait être accompagnée par des décisions fortes. Et puis, faut-il lui rappeler qu’il a été nommé pour agir et non pour dénoncer. À moins qu’il veuille nous faire croire qu’il n’a aucune marge de manœuvre.

Pourtant, c’est le même Michel Hamala Sidibé qui félicitait chaleureusement, le 26 septembre dernier, sur son compte Twitter (son canal de communication préféré), le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, pour sa réforme du système de santé du Mali et pour l’Assurance Maladie Universelle.

Une prouesse qui a valu, selon le ministre Sidibé, au chef de l’Etat malien le prix reçu d’Access Challenge. Que s’était-il alors passé ? Que vaut alors cette réforme du système de santé dont il se réjouissait ? Et quel est son résultat ?

Cette sortie du ministre Sidibé n’aura pas sa place dans les annales. Elle n’avait d’autre but qu’une opération de communication. C’est-à-dire une façon pour lui de faire croire au peuple malien qu’il travaille. C’était la même chose qu’il avait faite le 12 mai au CHU Gabriel Touré.

Les travailleurs lui avaient indiqué des difficultés, et lui s’était engagé à prendre des dispositions «urgentes» pour les résoudre. Il s’était aussi saisi à grand renfort médiatique de l’amputation du bras d’un nourrisson au CHU Gabriel Touré. Des promesses qui n’ont jusqu’ici pas été honorées. Et tant pis pour les Maliens !

Car, selon El Hadj Djimé Kanté, syndicaliste au CHU Gabriel Touré, aucune leçon n’a été tirée des récentes amputations à Gabriel Touré. Pis, déplore-t-il, un autre enfant y a été amputé de la jambe il y’a quelques semaines. «Le plateau technique reste insuffisant voire inapproprié pour des soins humains», a-t-il souligné.

La désillusion est grande à tel point que El Hadj Djimé Kanté se demande, sur sa page Facebook, ce qu’a rapporté concrètement sa proximité avec le président de la République, son riche carnet d’adresse et sa longue expérience internationale ?

La vérité est que même si tout le peuple meurt, Michel Hamala Sidibé n’en a cure. Car beaucoup plus préoccupé à relayer sur Twitter la moindre action du président République, en se substituant du coup à la communication présidentielle (il est vrai qu’il y’a beaucoup de choses à dire à ce niveau. Mais cela est un autre débat).

Ce tweet du 26 septembre en est la parfaite illustration. «Le Président IBK, au cours de son allocution devant l’Assemblée Générale des Nations Unies, a rappelé que la paix n’a pas de prix. Il nous faut donc ériger la recherche de la paix non pas en culte mais en culture avec ce que le terme connote de respect pour la diversité».

En attendant que le ministre Michel Hamala Sidibé ne termine sa flagornerie, parce que mû par la volonté de devenir Premier ministre, les Maliens peuvent continuer à mourir dans les hôpitaux faute de soins appropriés. Ainsi va le Mali !

Abdrahamane Sissoko
Commentaires

Dans le sous-dossier
Lancement du projet ATLAS
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment