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Un ex-général malien interpelé pour avoir demandé à mettre fin au régime d’IBK
Publié le jeudi 10 octobre 2019  |  APA
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de Moussa Sinko Coulibaly
Bamako, le 11 janvier 2018 le général, Moussa Sinko Coulibaly animé une Conférence de presse au siège de son quartier généra
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Pour avoir appelé dans un tweet à « mettre fin » au régime du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, suite à l’attaque du camp de Boulkessy, l’ex général Moussa Sinko Coulibaly a été interpellé, jeudi, au camp 1 de Bamako.

Suite à l’attaque terroriste qui a visé les camps de Boulkessy et le poste de contrôle de Mondoro (région de Mopti) dans la nuit du 29 au 30 Septembre 2019 et qui a fait officiellement 38 soldats maliens tués, l’ex général, Moussa Sinko Coulibaly avait tweeté : « Ma consternation est grande. La nation est meurtrie par l’incompétence du régime d’une médiocrité à nulle autre pareille. Il est temps de trouver les moyens pour mettre fin à cette gouvernance scabreuse ».

Dans un second tweet, il demandait de « mettre fin à ce régime incompétent pour abréger la souffrance du peuple ». Des tweets massivement repris par les internautes. Ce qui lui vaut aujourd’hui de répondre à l’interpellation de la gendarmerie du camp I de Bamako.

Ces propos d’un ancien membre de la junte qui a fait le coup d’État en 2012 ont fait réagir le chef de l’État dans son adresse de présentation de condoléances aux familles des victimes le 06 Octobre. « Aucun putsch ne prévaudra au Mali, qu’on se le dise. Et je crois que cela n’est pas du tout à l’ordre du jour et nous ne saurons nous inquiéter. Mais je tiens à dire combien cela est absolument ignominieux dans les temps où nous sommes », avait dit le chef de l’État, Ibrahim Boubacar Keïta.

Sorti de l’école militaire de Saint-Cyr, Moussa Sinko a été le chef de cabinet d’Amadou Haya Sanogo, l’auteur du coup d’État de 2012. Il a été ensuite nommé ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire de 2012 à 2014. Il a ensuite occupé la tête de l’École de Maintien de la Paix (EMP). A la veille de l’élection présidentielle de 2018, il avait démissionné de son poste puis de l’armée pour se présenter en tant que candidat indépendant. A cette élection, il est arrivé 15ème sur 24 candidats avec un score de 0,9% des voix.


MDS/te/APA

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