Le Comité syndical de la BNDA a déposé, le 2 octobre 2019, un préavis de grève de 72 heures allant du mercredi 16 octobre au vendredi 18 octobre ; si ces doléances ne sont satisfaites, une deuxième de 120 heures suivra. Le syndicat rappelle que ces doléances sont contenues dans un cahier de charge déposé depuis mai 2017 auprès de la Direction générale. Le comité syndical de la banque verte est affilié au Syndicat national des banques et établissements financiers (SYNABEF), lui aussi membre de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM).
Cette grève risque d’intervenir dans un contexte marqué par la vie difficile au Mali. En plus cela va envoyer un très mauvais signal aux investisseurs étrangers et même aux acteurs économiques nationaux. Ensuite, pendant trois jours, les clients de la BNDA n’auront pas accès à leurs comptes dans les agences à l’exception des GAB (guichets automatiques).
Cependant, les administrateurs de la Banque verte, réunis le lundi 13 mai 2019 à Paris en conseil d’administration ont salué la bonne santé de la banque. C’est pourquoi, ils ont approuvé à l’unanimité les états financiers de l’exercice clos le 31 décembre 2018. Durant cet exercice, la BNDA a injecté dans l’économie nationale, 459 milliards de Fcfa de crédits en augmentation de 8% par rapport à 2017. Le produit net bancaire (PNB) a atteint 36.448 millions en progression de 4% par rapport à 2017 De cette 132ème session du conseil d’administration, on retiendra que la BNDA se classe première banque malienne en terme de fonds propres; troisième banque de la place par rapport au total-bilan.
La Banque Nationale de Développement Agricole a été créée en 1981. Elle a débuté ses activités en février 1982 avec l’ouverture des agences de Bamako et Koutiala en finançant le développement agricole. Depuis quelques années, la BNDA a largement diversifié ses activités en intervenant dans tous les secteurs de l’économie malienne. La BNDA dispose d’environ 50 agences, plus 60 guichets Automatiques.
La BNDA est le partenaire financier de plus de 6.000 organisations paysannes et d’une vingtaine de systèmes financiers décentralisés au Mali.