Paniqué suite à la réception d’une convocation du camp1 de la gendarmerie suite à ses propos incendiaires sur la sureté du Mali, le général Moussa Sinko Coulibaly et ses soutiens paniquent et inondent les réseaux sociaux. La nouvelle timidement appréciée par la classe politique soulève des interrogations sur le statut de l’homme : homme politique ou général de l’armée ? Si certains, à l’image du parti Sadi évoque déjà ‘’une tentative de museler encore d’avantage l’opposition politique et tous les contre-pouvoirs’’, Aboubacar Sidick Fomba de l’ADEPM estime que cette convocation n’est qu’un Kotéba national.
La convocation du général politique Moussa Sinco Coulibaly est un cinéma au plus haut sommet de l’État. Le général politique a un statut politique qui lui donne le droit de critiquer le régime en place. En tant qu’homme politique, il a le droit aussi de défendre l’intérêt supérieur du Mali.
Si son analyse de la situation lui prouve l’incapacité et l’incompétence du président de la république à gérer le pays, surtout si cette incapacité peut être un danger pour l’intégrité territoriale ou même la survie de la nation, l’homme politique Moussa Sinko Coulibaly a le plein droit de demander la démission du président de la république.
En plus, les propos de cet homme politique s’inscrivent dans une indignation logique et non une incitation à la violence.
Le pouvoir en place doit répondre à Moussa Sinco Coulibaly, à travers des actes et montrant son engagement pour le pays pour permettre au peuple de juger.
La situation à Mondoro et Boulkessi doit être notre principale préoccupation et non ce divertissement. Dans tous les cas, le président de la république reste la seule personne responsable de ces dérives.
Nous avons vécu les conséquences du coup d’État de 2012 et nous sommes suffisamment matures pour ne pas reprendre cette situation pour le Mali. Nous avons la force démocratique nécessaire aujourd’hui de faire démissionner le président de la république sans violence tout en lui octroyant son statut d’ancien président de la république.
Nous demandons tout simplement au président de la république de faire face à ces obligations et de se comporter comme président de la république du MALI et non un représentant de la France au Mali.
Ensemble, soutenons nos forces armées et de sécurité pour sauver notre pays.