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Pour incitation au coup D’Etat : Le général Moussa Sinko Coulibaly interpelé hier au Camp I
Publié le samedi 12 octobre 2019  |  Mali Tribune
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© aBamako.com par Androuicha
Quelques candidats de la présidentielle de 2018
Photo Moussa Sinko COULIBALY
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Auteur d’un tweet il y a quelques jours appelant « à mettre fin au régime d’IBK« , le général Moussa Sinko Coulibaly a été entendu au camp I de la gendarmerie hier.

Présumé coupable de propos hostiles au régime et à un appel à renverser le pouvoir en place, le général Moussa Sinko Coulibaly, un proche d’Amadou Aya Sanogo, président de l’ex-junte militaire, a répondu hier à la convocation de la gendarmerie. Il a été entendu sur instruction du procureur de la République près le tribunal de Grande instance de la Commune V. Une occasion pour les plus hautes autorités de l’écouter sur ses vraies motivations supposées être celles d’une incitation au coup d’Etat, au soulèvement ou à la révolte populaire.

Après 7 heures d’audition par un officier de la gendarmerie, le général Moussa Sinko Coulibaly a finalement regagné son domicile non sans faire des déclarations aux médias. Selon lui, « ceux qui interprètent ses propos comme étant une incitation au coup d’Etat, au soulèvement ou révolte ne comprennent pas français ». Et d’ajouter, « c’est les mêmes propos que j’ai l’habitude de tenir même sur les radios et autres médias de la place. Mes intentions sont connues de tous ».




Dans un tweet daté du 2 octobre 2019, le général Moussa Sinko Coulibaly avait dans des termes à peine voilés, appelé à un coup d’Etat contre le régime du président Ibrahim Boubacar Kéita (IBK). Son adresse par tweet interposé a été faite au lendemain des attaques du camp malien du G5 Sahel de Boulkessi et du poste militaire de Mondoro.

Ainsi pour exprimer sa colère contre le pouvoir en place, ce général qui a démissionné de l’armée pour se présenter à la présidentielle de juillet 2018 sous la bannière de son propre parti, a posté : « il est impérieux de mettre fin à ce régime incompétent pour abréger la souffrance du peuple ». Dans le même tweet, l’ancien ministre de l’Administration territoriale sous la transition et Dg de l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye (EMPB) a écrit, « cette attaque confirme que cette montée en puissance de l’armée malienne n’est qu’un grotesque mensonge d’Etat masquant une incapacité notoire du régime à restaurer l’appareil de sécurité ».

Des tweets de trop qui ont provoqué l’ire des autorités de Bamako et même de certains internautes contre cette attitude du général Coulibaly qualifiée d’« errements ». Surtout qu’il n’était pas à sa première fois d’insinuer un putsch contre le régime en place. IBK est même sorti de sa réserve la semaine derrière, à l’occasion d’une rencontre des leaders des partis politiques signataires de l’Accord politique de gouvernement (en prélude au lancement des travaux du Dialogue national), pour répondre vertement à son pourfendeur. « Nous sommes en guerre et aucun putsch ne prévaudra au Mali, qu’on se le dise », avait dit IBK.

Avant lui, son fils Boubacar Kéita avait tweeté, « des personnes devraient avoir la décence de se taire en pareille circonstance. Privilège d’être général dans sa quarantaine mais démissionne pour la politique (avec le résultat qu’on connaît) alors que le pays est en guerre et venir l’ouvrir now ?!Vraiment ??Allez vous asseoir, c’est mieux ».

Abdrahamane Dicko

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