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Dialogue National Inclusif : Les recettes du parti Yelema !
Publié le lundi 14 octobre 2019  |  L'Observatoire
Manifestation
© aBamako.com par mouhamar
Manifestation pour soutenir la nomination de Moussa MARA comme premier Ministre malien
Bamako, le 13 avril 2014 au terrain de football de Daoudabougou. Le parti YELEMA de la commune V du district de Bamako a organisé ce dimanche une manifestation soutenant la nomination du Nouveau Premier ministre malien, Moussa MARA.
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Pour mettre à la disposition de l’opinion nationale et internationale, les propositions de son parti, afin d’enrichir les conclusions du Dialogue National Inclusif, le président du parti YELEMA, Moussa Mara était devant les hommes de média, dans la matinée du samedi 12 octobre 2019 à la Maison de la presse. Ces propositions touchent 6 thématiques. Il s’agit, de la paix et la sécurité, la politique et Institution, la Gouvernance, le Social, l’Economie et les Finances, la Culture, la Jeunesse et les Sports.

Par rapport à la 1ère thématique, qui concerne la Paix et la Sécurité, le président Mara a souligné que l’accord de paix, doit être débattu au cours de ce dialogue afin d’identifier éventuellement ses points négatifs à rediscuter et à améliorer.

Au chapitre de l’armée et la défense, il dira que l’état-major général doit être déménagé à Mopti. Aussi, indique M. Mara, il est opportun de traquer la corruption au sein du système, auditer tous les contrats de plus de 500 millions des trois dernières années et accélérer les sanctions.

Selon lui, pour aboutir à une armée performante, capable d’assumer pleinement la défense nationale, les officiers généraux et supérieurs doivent être responsabilisés par rapport aux questions de défense et de sécurité, cela sans interférence politique.

Assurer l’indépendance de la justice !

Abordées en dernière position, dans la 1ère thématique, le président du Parti Yelema, estime que la Justice et la Réconciliation ne sauraient être une réussite sans la tenue des procès relatifs aux grands massacres et le débat sur la loi d’entente nationale pour l’assainir des insuffisances identifiées.

S’agissant de la 2ème thématique, il porte respectivement sur des propositions sur les Institutions, en passant par celles sur les pratiques politiques pour terminer par les propositions d’amélioration du système électoral.

D’après lui, il faut supprimer la possibilité de dissolution de l’assemblée nationale par le président de la République et mettre en place la validation obligatoire par l’Assemblée des principales nominations gouvernementales et aux postes sensibles de l’Etat.

Ensuite, il dira qu’il faut imposer l’alternance à la tête des partis et imposer la couverture du territoire ainsi que la participation aux élections des partis politiques, sous peine de retrait du récépissé. Aussi, dit-il, il faut décentraliser le versement du financement public accordé aux partis politiques et le lier uniquement aux performances électorales.

Concernant le système électoral, Moussa Mara invite à mettre en place une administration permanente de gestion des processus électoraux et de suivi des partis politiques. Il s’agira aussi, dit-il, de finaliser le découpage électoral et le découpler de l’organisation territoriale. « Il faut limiter le poids de l’argent dans le système électoral » a-t-il déclaré.

Mettre en valeur les lanceurs d’alertes !

Dans son exposé sur la 3ème thématique, faisant référence à la Gouvernance, le président Mara, a pris en compte 4 sous composantes. Il s’agit de la corruption, des responsables publics, des services publics et du découpage territorial.

Par rapport à la corruption, il a proposé d’institutionnaliser le soutien aux lanceurs d’alertes, les rémunérer et les protéger. Pour lui, il faut de même, doubler le budget de la justice et supprimer la présidence du conseil supérieur de la magistrature par le président de la République.

Du coté des responsables publics, il a signalé que ces derniers doivent rendre des comptes de leurs actions, par des rencontres avec les usagers et les mandants, une fois par trimestre. A lui, d’enchainer pour décliner les propositions relatives aux services publics, qu’il faut une évaluation de chaque service public par les usagers et une prise en compte des résultats dans l’évaluation des directeurs.

Sur le plan du dialogue social, il a proposé l’institutionnalisation d’une période dans l’année (juin) ou l’Etat engagera des négociations avec l’ensemble des syndicats pour fixer les actions de la période suivante, les efforts financiers à fournir, à inscrire dans les prévisions budgétaires.

Au chapitre de la gouvernance, constituant un élément de sa 5ème thématique, M. Mara , a proposé la publication en permanence de la dette intérieure et de poursuivre les agents qui engagent illégalement l’Etat. Aussi, dit-il, il faut auditer les exonérations fiscales et annuler celles qui ne sont pas utiles.

Toujours par rapport à cette 5ème thématique, il dira qu’il faut donner un quota de 25% à la diaspora malienne, dans tous les postes de responsabilité. Ensuite, concernant les revenus des maliens, il a proposé de généraliser l’assurance maladie à l’ensemble des populations en l’adaptant à toutes les activités.

Par rapport à la dernière thématique, il a exposé ses propositions sur trois points : la Jeunesse et la Citoyenneté ; le sport ; la Culture ; la religion et le Culte.

Selon lui, il faut renforcer l’enseignement civique dans tous les ordres d’enseignement et instaurer la pratique sportive obligatoire.

Avant de terminer avec les propositions sur cette dernière thématique, le Pdt Mara, a clairement indiqué, qu’il est important de formaliser la laïcité à la malienne. Pour lui, il faut définir clairement les rôles, droits et obligations de la religion.

Par Moïse Keïta
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