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Modibo Sidibé : "Le Mali a besoin d’un second souffle"
Publié le mercredi 24 juillet 2013  |  Jeune Afrique


© Partis Politiques par moussnabi
Présidentielles 2013 : les femmes s`engagent pour Modibo Sidibé
Vendredi 19 juillet 2013.Mali, Bamako. Palais de la culture de Badalabougou. Les femmes se mobilisent pour la campagne de Modibo Sidibé.


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Modibo Sidibé, le candidat des Forces alternatives pour le renouveau et l'émergence fait partie des favoris du scrutin de la prochaine présidentielle malienne. Entre deux meetings, il s'est confié à "Jeune Afrique".

Il a remisé au placard son allure martiale de docteur en criminologie et de policier austère. Le commissaire Modibo Sidibé, 60 ans, membre du gouvernement depuis la révolution démocratique de mars 1991, jusqu'à le diriger en qualité de Premier ministre, entre le 28 septembre 2007 et le 3 avril 2011, se frotte au suffrage universel pour la première fois de sa longue carrière. Il a désormais le visage avenant, ne scrute plus son interlocuteur comme un présumé coupable, et sourit.
Après des études en sciences pénales et en criminologie au Mali, en France et en Italie, Modibo Sidibé devient l'officier de police le plus diplômé du pays. Ce qui lui vaut d'intégrer, au milieu des années 1980, le cabinet du ministre de la Sécurité. Quand la rue s'embrase contre le régime de Moussa Traoré et que le lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré (ATT) prend le pouvoir, le 26 mars 1991, il fait appel à lui. Sidibé devient directeur de cabinet du président de la transition, avec rang de ministre. Il gardera ce statut durant deux décennies. Un record inégalé au Mali. Son premier portefeuille, celui de la Santé (entre 1993 et 1997), lui permet de sillonner le pays profond pour y implanter des centres de santé communautaires (Cescom), réformer les hôpitaux et généraliser l'accès aux soins de base.

Son second maroquin (la diplomatie, entre 1997 et 2002) contribue à affirmer sa stature d'homme d'État, à étoffer son carnet d'adresses et à lui permettre de présider, au nom du Mali, le Conseil de sécurité des Nations unies. Une véritable consécration.

Revenu aux affaires après avoir remporté le scrutin présidentiel, en 2002, ATT sollicite à nouveau son « flic préféré ». Sidibé est nommé secrétaire général de la présidence, toujours avec rang de ministre. Durant cinq ans, il apprend à mieux connaître les rouages de l'État, se familiarise avec la machine complexe de l'administration. En 2007, il devient Premier ministre et quitte ses fonctions un an avant l'élection présidentielle... Mais tout se complique lorsque la junte, en mars 2012, met fin au processus démocratique en renversant ATT.

Convaincus que ce dernier préparait Sidibé à sa succession, les putschistes l'arrêtent, pillent son domicile et détruisent minutieusement tout son matériel électoral. Relâché au bout d'une semaine de détention, Modibo Sidibé, toujours harcelé par les militaires, fait le dos rond en attendant des jours meilleurs.

Ses ambitions nationales sortent finalement intactes de cette épreuve, et il décide de lancer un parti, les Forces alternatives pour le renouveau et l'émergence (Fare). Engagé dans la course à la présidentielle, dont le premier tour aura lieu le 28 juillet, il fait désormais partie des favoris du scrutin. Dans son QG de campagne, à Lafiabougou, un quartier populaire de Bamako, il a répondu à nos questions.
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