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Dialogue National Inclusif: YELEMA propose des thématiques
Publié le mardi 15 octobre 2019  |  Le Zenith Bale
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse sur la coalition CMD2018
Bamako, le 26 juin 2018 L`ancien premier ministre Moussa Mara a tenu une conférence de presse sur notre coalition CMD2018 a la maison de la presse
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Le président du parti YELEMA, Moussa Mara, l'Honorable Bafotigui Diallo ainsi que Hamidou Doumbia étaient face à la presse ce samedi 12 octobre à la maison de la presse. Pour présenter leurs propositions de thématiques concernant le Dialogue National Inclusif (DNI).
« La paix et la sécurité; la politique et l'institution; la gouvernance; le social; l'économie et les finances, et enfin la culture, la jeunesse et le sport » sont les thématiques proposées par le parti Yèlèma, selon Moussa Mara, président du parti.
Le parti YELEMA a ressorti des sujets à débattre concernant chaque thématique. Il a ensuite fait des propositions à travers ces sujets.
Concernant la première thématique, qui est la paix et la sécurité, les sujets ressortis sont l'Accord pour la paix; l'armée et la défense; la justice et la réconciliation. Pour la deuxième thématique, son sujet est l'institutions; les partis politiques et le système électoral. Le sujet de la troisième thématique, est la corruption. Celui de la quatrième est le dialogue social. La cinquième problématique, a pour sujet à débattre, la gouvernance économique et financière; l'inclusion de la Diaspora; revenus des maliens. Enfin ceux de la sixième thématique sont la jeunesse et la citoyenneté; le sport; la culture; la religion et le culte.

Le parti YELEMA a proposé au niveau de l'Accord pour la paix, d'identifier éventuellement ses points négatifs à rediscuter, de faire ressortir les points positifs à mettre en œuvre rapidement et d'organiser le dispositif pour l'améliorer. Sur le sujet de l'armée et la défense, YELEMA propose que l'état-major général de l'armée au centre de notre pays réunisse tous les officiers généraux et supérieurs et recueillir leurs opinions sur la direction des forces depuis l'état-major général jusqu'aux commandements de terrain, les nommer et les maintenir sur une durée d'au moins deux ans en leur laissant carte blanche pour agir sans aucune interférence politique, etc. Quant à la justice, le parti propose que la loi d'entente nationale soit corrigée.

Sur les questions institutionnelles, il propose de diminuer les pouvoirs du Président de la République, en supprimant la possibilité de dissolution de l'assemblée nationale par le Président de la République, mettre en place la validation obligatoire par l'assemblée nationale des principales nominations gouvernementales et aux postes sensibles de l'État( ministère régaliens, direction de la sécurité, direction du trésor...) afin qu'on ne mettent pas n'importe qui n'importe où, a dit Moussa Mara, le président du parti.

Pour la question de la corruption, il propose d'institutionnaliser le soutien aux lanceurs d'alerte, les rémunérer et de les protéger; doubler le budget de la justice; supprimer la direction du conseil de la magistrature par le président; vider tous les dossiers en instance au pôle économique dans un délai de deux ans; bannir à vie de toute responsabilité pour tout citoyen condamné pour infraction financière, etc...
Sur le sujet de la religion, YELEMA propose de formaliser la laïcité à la malienne, de donner un statut aux leaders religieux, de mieux organiser et donner des moyens aux structures faîtières, préciser les rapports entre l'État et la religion, la politique et la religion.

Pour conclure, le parti YELEMA rappelle à l'État que pour la crédibilité des réformes consécutives au dialogue, qu'il est indispensable que l'Assemblée Nationale soit renouvelée au préalable.

Aminata SANOU
Stagiaire
BADIALAN I
ESIAU met son génie au service de la population
L’Ecole Supérieure d’Ingénierie, d’Architecture et d’Urbanisme (ESIAU) est implantée en Commune III du District, précisément dans le quartier Badialan I. Pour ne pas rester en marge du développement de la communauté, l’école met fréquemment son génie au service de la population. A l’occasion d’un vernissage, ce vendredi 11 octobre à l’Institut Français, l’ESIAU a exposé son projet, Grin mobile, qui va certainement contribuer au développement du Badialan I.
Comme beaucoup de jeunes d’autres quartiers de Bamako, les jeunes de Badialan I sont confrontés à un manque d’espace public. La plupart des places publiques sont utilisées à des fins mercantiles. Et les quelques rares espaces publics existants sont mal exploités. Or, ce quartier abrite l’unique école d’aménagement de la ville du Mali, l’ESIAU. Ce qui constitue une chance non exploitée pour le quartier.
Partant de ce constat, les jeunes de Badialan I ont approché le directeur de l’école, Abdoulaye Déyoko, pour qu’il leur trouve une solution. C’est ainsi que, selon ce dernier, l’école a identifié les espaces dans le quartier qui peuvent être aménagés pour que les jeunes s’en servent.
Ainsi, M. Déyoko, ses étudiants et ses encadreurs ont réfléchi et conçu trois projets pour les jeunes du Badialan I.
Le premier est l’aménagement des espaces verts qui pourraient servir de cadre pour la photographie lors des mariages. Au lieu d’aller jusqu’à la cité du Niger ou au rond point du troisième pont.
Le deuxième est le maraîchage connecté. Ce projet est le mariage du numérique avec le maraîchage. Avec le maraîchage connecté, plus besoin de prendre un arrosoir. On peut arroser son jardin avec un smartphone parfois à des distances longues.
Le troisième projet consiste à créer des pépineries sur les espaces publics. Ce qui va non seulement créer des emplois pour les jeunes mais aussi embellir le quartier. Pour ce faire, l’ESIAU a inventé des équipements qui, une fois installés, arrosent automatiquement les plantes chaque fois que cela est nécessaire.
Face à ces projets, la population de Badialan I a exprimé sa joie et sa gratitude à l’ESIAU. Si ces projets avancent, s’exprime le chef de quartier, Badialan I sera un exemple pour la ville de Bamako. Avant d’affirmer « après l’inauguration, je serais le chef de quartier le plus heureux de Bamako ». Quant à Ibrahima Djiguiné, chargé de la mobilisation de la jeunesse de Badialan I, il exhorte ses camarades à s’investir pour la protection de l’environnement. « La nature est un don de Dieu. Mais, il est de notre devoir d’en prendre soin », a-t-il dit.
Yacouba TRAORE
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