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Après une première tentative déjouée par les FAMas: Des hommes armés se sont à nouveau signalés dans deux localités de Gao et Ménaka, sans succès
Publié le mardi 15 octobre 2019  |  L’Indépendant
Mali:
© AP par DR
Mali: Le groupe islamiste Ansar Dine libère l`otage suisse Béatrice Stockly
24 avril 2012.Tombouctou.Mali. A un point de rendez-vous dans le désert de Tombouctou,les combattants de Ansar Dine montent la garde au moment de la libération de Béatrice Stockly enlevée le 15 avril dernier dans le nord du Mali
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Les groupes terroristes sont de plus en plus déchainés, depuis la double attaque meurtrière de Boulkessi et Mondoro. Si dans ces deux localités, les assaillants ont mobilisé tout un arsenal pour déstabiliser le dispositif sécuritaire, à Ansongo aussi bien qu’à Ménaka (les deux positions visées au cours du weekend dernier), c’est un groupe beaucoup plus restreint qui avait pris pour cible les positions militaires.




Les assaillants  en motos ont été repoussés, le weekend dernier, dans un check-point des FAMas après qu’ils eurent tiré plusieurs coups de feu en direction des militaires.  Lesquels ont riposté  vigoureusement aux tirs des assaillants avant de les prendre en chasse. L’un d’entre eux aurait été neutralisé par les militaires.Au même moment et de façon simultanée, d’autres hommes armés ont croisé le fer avec un détachement militaire au niveau d’un check point, à l’entrée  de la ville de Ménaka.  Pas de perte en vie humaine, selon des sources sécuritaires,  qui précisent que les assaillants ont été repoussés.

La ville de Gao, faut-il le rappeler, fait régulièrement face à des attaques récurrentes contre les positions militaires, dont la dernière en date remonte au 7 octobre dernier. Des hommes armés avaient ouvert le feu sur le check-point des FAMa vers la sortie de la ville de Gao menant à  la route d’Ansongo. L’attaque a été repoussée et une contre-offensive lancée aux trousses des assaillants.

Une attaque similaire avait visé, dans la nuit du 7 au 8 octobre, la préfecture de Ménaka. Dans la fusillade, le Sous-préfet de la localité d’Anderraboukane avait été blessé par balle.

Ces incidents démontrent, une fois de plus, la recrudescence de la violence armée et la mobilité des groupes terroristes dans les localités du nord et du centre du pays.

Une situation qui  amène les forces armées à redoubler de vigilance.

Abdoulaye DIARRA




Source: L'Indépendant
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